Comme si ça ne suffisait pas.... [pv Dimma]

Mon incompétence à faire un travail propre et professionnel sur l'elfe qu'il fallait tuer d'urgence m'aura couter cher. Une fois au bureau de mon supérieur avec le rapport, ma punition fût des plus douloureuse et désastreuse que je n'ai jamais eu. Torture sur torture qui ne cesse jusqu'à ce que je sois tombé dans les pommes, pour m'enfermer sans manger ou boire et une fois réveiller de nouveau des tortures sur lequel je ne bronchais pas. Je l'ai mérité. Moi même j'eus du mal à croire que je pouvais être aussi con. Le travail propre c'est tout ce que je voulais et la c'était une vrais boucherie.

Comment ça a finis? Et bien, j'ignore pendant combien de jour cette sentence à duré, mais j'ai finis à l'hôpital, car il avait encore besoin de moi pour quel qu'autre mission. Manque d'effectif sans doute. J'en sais rien.

C'est avec beaucoup de culpabilité et de remords que je sors donc de l'hôpital guérie, mais sans arme pour le moment. Ce loup-garou les a détruits, sauf mon poignard que j'ai encore sur moi. Par précaution mes balles seront maintenant en argent, sa tuera tout le monde, même les loup-garou comme celui avec qui j'ai du me battre. D'ailleurs j'aurais sa peau à ce blond avec sa copine sirène. Je les espionnerais, et les tuerons par surprise sans qu'ils s'y attendent. Mais prudence... Le loup est fort, je le soupçonne même d'être un alpha.

Une fois à l'entré de l'hôpital je reste méfiant. Comme toujours oui c'est sur, mais la en se moment même je sens une menace, non, plusieurs menaces. Menace, je m'arrête dents serrer. Sérieusement, comme si ça ne suffisait pas... Doucement je saisie mon poignard dans le revers de mon cuir noir. Et attends que la menace s'approche je suis prêt, je ne suis pas sous contrat, donc je peux me défouler.

Dimma souhaitait se débarrasser au plus vite du contrat que lui avait donné la sirène, Harmonie... Mélodie... Cacophonie... bon sang, c'était quoi, déjà, son nom, encore ?

— Symphonie, précisa Styrbjórn.

Le pauvre lieutenant était inconsolable depuis que la belle ensorceleuse à écailles était partie sans lui dire au revoir. Le jour, il descendait des canons, la nuit, il pleurait toutes les larmes de son corps. Cela ne dérangeait pas Dimma, Styrbjórn n’était pas moins, ni plus, efficace que d’habitude. C’était une constante, chez ce garçon, de tout faire de façon… moyenne.

Assis à la terrasse d’un café, en face d’un hôpital, Dimma profitait d’une tasse de rooibos chaude juste comme il le fallait, tandis que son bras droit était affalé sur la table ronde, la main crispée autour d’une bouteille de Jack Daniel’s. Parce qu’apparemment, il y avait du Jack Daniel’s sur Edora. Cela surprenait Dimma plus que n’importe quelle autre chose qui s’était produite jusqu’à présent.

Son contrat était très simple : effacer la mémoire d’un démon qui en voulait à sa désagréablement charmante cliente. Grâce à un réseau d’informateurs, Dimma avait appris que son cible était en convalescence à l’hôpital pour cause de… il s’en fichait. Un démon à l’hôpital, c’était forcément une lavette. Une lavette capable d’arracher un bras sans effort, mais une lavette tout de même.

À l’instar du contrat, le plan était simple : immobiliser le démon suffisamment longtemps pour lui effacer du cerveau le visage de la sirène. Il avait connu plus difficile de son temps dans la légion… Les défis n’étaient plus ce qu’ils étaient depuis les 200 dernières années. Au moins, cela allait lui donner un peu d’exercice.

Dimma ajusta son oreillette de communication. Il avait posté de nombreux hommes dans le quartier pour venir à bout de cette sale bête, et la coordination n’était pas facile, d’autant qu’il ne pouvait pas compter sur Styrbjórn.

— Il est sorti, entendit-il à l’oreillette.

Dimma tourna la tête de 45 degrés. En effet, impossible de rater l’énergumène…

— Restez en position, Úlfur. Soyez prête à intervenir. Il doit savoir que nous arrivons. J’espère.

Autrement, cela n’aurait même pas eu le mérite de le divertir. La vie sur Edora était décidément bien monotone.

— N’oubliez pas, Úlfur, ne le tuez pas. Je ne veux aucune bavure.
— Compris, Stjórnandi.

Dimma termina sa tasse, se leva, et traversa la route pour se diriger vers l’hôpital. En l’espace de quelques dizaines de secondes, il se trouva à portée de voix de son contrat. Même de là où il se trouvait, il pouvait voir que le démon était bien plus grand. D’un autre côté, il n’était pas bien difficile d’être plus grand que Dimma.

— Reiji le démon, je présume, le héla-t-il. Je suis ravi de faire enfin votre connaissance. Si vous voulez bien me suivre sans effusion de violence, je vous prie…

Aussitôt, une quinzaine de sbires de la Kabbale accoururent et encerclèrent le démon.

— C’est pour votre propre bien, croyez-moi.






Couleur de Dimma : #9933ff

Une petite bande, oui, rien que ça, mais une bande organisé. De.... plusieurs race différente sans doute. Je soupire, pourquoi est-ce qu'on ne veut pas me laisser respirer un peu? Saisissant enfin mon poignard par cas ou les poignarder un par un pourrait être suffisant,  une voix caché dans un buisson mais enfin surface.

-Reiji le démon, je présume .Je suis ravi de faire enfin votre connaissance. Si vous voulez bien me suivre sans effusion de violence, je vous prie…

Et c'est la que le danger que j'ai ressentie fait sont apparitions, une quinzaine de personne m'entoure. Me faisant bien comprendre que je n'avais pas le choix. Bon.... Le poignard ne sera pas une méthode des plus rapide pour me débarrassé d'eux...

-C’est pour votre propre bien, croyez-moi.

C'est à se moment la d'un rire muet s'affiche sur mon visage, yeux fermé couteau visible à la main. Il était évident que si je voulais me débarrassé d'eux au plus vite, il fallait employer les grands moyen. Pas de nécessité de discrétion ou de professionnalisme, je ne suis pas sous contrat, on ne me pas demander de les tuer. Je ne ressent aucun démon parmi eux, ils pourront être aisément soigné par des médecins Anges ou Erian. Comme.... Kamiko....

Ma peau vire donc en couleur sable, des traces de fissure se dessine comme si on vient de frapper dans du sable durci, des cornes noir mais petite trône ma tête, mes ongles deviennent pointue et noir. Et lorsque je ré-ouvre mes yeux, noir de partout sauf ma pupille jaune en forme de losange. Des flammes surgisse du sol et brûle sans pitié les quinzaine d'homme qui pensait naïvement pouvoir m'emmener. La voix un peu plus grave que lorsque je suis sous forme humaine. Je dis d'un ton agacé, les sourcils (que je n'ai pas) froncé.

« Je n'ai pas le temps de jouer. »

Bien entendue vue l'organisation de la petite bande, je ne pense pas que tout va se finir la comme ça par coup de flippe comme certain on l'habitude de faire. Non, ils ont l'air coriace, surtout le chef qui parle la. A moins que se soit quelqu'un d'autre. Restant sous ma forme démoniaque par le regard dégouté, ou terrifié des passants. Je ne bouge pas d'un pouce attendant une quelconque autre réaction.

La réaction ne se fit pas attendre : le démon changea du tout au tout. Peau sable, craquelée, des cornes sur le front, des griffes, des yeux noirs et jaunes. Ce fut un peu surprenant, mais ce n’était rien de très inattendu.

Des flammes surgirent du sol et carbonisèrent les hommes de la Kabbale. Ce fut un peu inattendu, mais ce n’était rien de très surprenant.

— Je n'ai pas le temps de jouer, gronda le démon.

Tant mieux, cela allait faciliter les choses, Dimma non plus n’avait pas de temps à gaspiller pour de pareilles bêtises.

La confrontation physique et directe était peut-être à écarter pour l’instant…

— Mais vous avez le temps de frimer, à ce que je vois.

Il jeta un regard aux cendres qui jonchaient le sol, parmi les petites flammèches encore présentes et qui dévoraient lentement quelques touffes d’herbe. Voir ses fidèles ainsi traités ne l’émouvait pas tellement. En 600 ans, dont près de 400 dans l’armée, il avait vu bien plus d’horreurs que quiconque. Néanmoins, cela l’embêtait qu’ils se soient fait tuer aussi rapidement et brutalement par un démon incapable de fracasser une sirène. Ces hommes et ces femmes, après tout, il les côtoyait tous les jours.

Dimma croisa les mains dans son dos.

— Il est surprenant qu’un individu aussi fort et violent que vous se soit retrouvé à l’hôpital, non ? Vous ne devez pas encore être totalement rétabli, et ce serait une honte pour moi que de s’attaquer à un blessé fragile. Je vais donc vous laisser une chance de repartir sans trop d’ecchymoses.

Le poignard bondit soudain hors de la main du démon griffue et vint se loger dans celle, artistique, de Dimma. Il l’inspecta brièvement.

— Jolie manufacture, quoiqu’un peu rudimentaire. Et puis il est mal équilibré, la lame est trop lourde pour le manche. Il n’y a même pas de gouttière.

Il tordit la lame en deux et la jeta négligemment derrière lui.

— Je vais vous la faire courte. Je ne suis pas venu me battre, simplement vous effacer une petite partie, insignifiante et inutile, de votre mémoire. Ce sera complètement indolore si vous décidez d’obtempérer, et irrémédiablement létal si vous vous débattez.

Il écarta les bras.

— À vous de choisir.

-Mais vous avez le temps de frimer, à ce que je vois.

Encore cette voix, je ne réponds pas à cette attaque. Si il croit que je suis fier de ce que je suis il se trompe lourdement. Mais je n'ai pas de temps à perdre avec lui, qu'il pense se qu'il veut je m'en moque. Tout ce que je veux la maintenant de suite c'est de voir Isei. Pour m'assurer que tout s'est bien bien passé pendant mon absence.

-Il est surprenant qu’un individu aussi fort et violent que vous se soit retrouvé à l’hôpital, non ? Vous ne devez pas encore être totalement rétabli, et ce serait une honte pour moi que de s’attaquer à un blessé fragile. Je vais donc vous laisser une chance de repartir sans trop d’ecchymoses.

Je fais un non de tête exaspéré sans rien ajouter de plus, ce mec la... Il se prends pour qui? Il n'a même pas le courage de montrer son visage avec ce masque! Il prend mon couteau par on va dire... Magie? Je n'opposais aucune résistance essayant de ne monter aucune faiblesse. Je le laisse donc regarder mon arme.

-Jolie manufacture, quoiqu’un peu rudimentaire. Et puis il est mal équilibré, la lame est trop lourde pour le manche. Il n’y a même pas de gouttière.

La lame se plie en deux et tombe non chaleureusement au sol, une arme de nouveau foutue, génial, je me retrouve sans arme. Et en plus de ça va falloir que je m'en trouve un autre. Mais merde quoi ce couteau datais du moyen age, du MOYEN AGE! C'était une arme que m'avais donner mon père lorsque que j'étais humain pour me défendre. Et j'avais déjà réussis a sortir Kamiko d'un mal entendue avec ça. J'y tenais à ce couteau et ce con je me la pète en me cachant le jette comme une ordure.

-Je vais vous la faire courte. Je ne suis pas venu me battre, simplement vous effacer une petite partie, insignifiante et inutile, de votre mémoire. Ce sera complètement indolore si vous décidez d’obtempérer, et irrémédiablement létal si vous vous débattez.

Il est sérieux? Attends. Il pense sérieusement que je vais me laisser faire comme ça comme un gentil petit garçon? Ma mémoire c'est ma propriété. Personne n'y touche personne n'y trifouille, je compte bien garder le moindre débris de mémoire même la plus insignifiante. Fixant le lieu ou se trouve mon interlocuteur. J'inspire un bon coup et reprends ma forme humaine.

-À vous de choisir.


Me frottant mes cheveux en arrière réfléchissant un petit instant. Un souvenir, je suis presque sûr que c'est au sujet de la sirène qui a été sauver par le loup-garou. À tout les coups cette garce à fait appel la lui pour tenter de me la faire oublié histoire qu'elle ait la vie sauve. Et si elle a la vie sauve, et que mon supérieur apprends que je l'ai oublié en me laissant trifouiller la mémoire par un homme masqué, ce n'est pas la torture qui m'attends, mais la morgue.

« Je refuse. »

Je fixe froidement l'inconnue masqué.

« Chaque souvenirs sont important, et celui que vous visez est très certainement une des plus importantes. Je ne vous laisserai pas toucher à ma mémoire. Peu importe si se refus donnera recours à de la violence, je préfère crever comme une merde plutôt à ce qu'on touche à ma mémoire. »

Ouais je préfère mourir par les mains de cet homme plutôt que par celui de mon supérieur. Si je meurs par un inconnue, Isei sera en sureté, mais si j'en viens a trahir mon supérieur et de me faire tuer de ses mains, alors Isei sera tuer à son tour, ainsi que Kamiko si elle redescend sur terre. Étrange tout de même pour un démon n'est-ce pas? De ce préoccupé des autre plutôt que de lui même. Bon en même temps je fais partie des seuls démon à avoir eux une vie humaine... C'est peut-être ça qui me rend... Différent?

« Mais n'allez pas croire que je vais gentiment me laisser faire. Je me défendrai. »

Je me prépare donc à me défendre, ou à mourir. Même si j'en ai pas forcement l'envie.

— Je refuse.

Évidemment. Dimma ne comptait pas qu'il accepte du premier coup. Il avait déjà prévu de le persuader au cas où.

— Chaque souvenirs sont important, et celui que vous visez est très certainement une des plus importantes. Je ne vous laisserai pas toucher à ma mémoire. Peu importe si se refus donnera recours à de la violence, je préfère crever comme une merde plutôt à ce qu'on touche à ma mémoire.

... D'accord, ce discours-là était imprévu. Dimma ne s'était attendu qu'à une réaction directe et téméraire.

— Mais n'allez pas croire que je vais gentiment me laisser faire. Je me défendrai.

Eh bien voilà, il redevenait raisonnable. C’était toujours regrettable, mais c’était au moins devenu raisonnable.

— C’est ce que nous allons voir.

Dimma sentit que la brise soufflait doucement dans son dos. Tant mieux. Il leva les mains, et les flammèches qui rongeaient l’herbe grossirent soudain. Dimma était un Elfe : la manipulation du feu n’avait aucun secret pour lui.

Les flammes grandirent en un instant, créant un barrage entre lui et le démon. La fumée noire, portée par le vent, vint aveugler son adversaire. Dimma appuya sur son oreillette.

— Úlfur, allez-y.

Aussitôt, une demi-dizaine de lasers rouges se pointèrent sur le corps du démon. Prévoyant, Dimma avait fait disposer des tireurs d'élite sur les toits. Cinq craquements tonnèrent et brisèrent le silence.

L'Elfe dissipa alors les flammes pour voir si l'ami Reiji était toujours aussi vaillant...

-C’est ce que nous allons voir.

Le combat que je m'apprête à faire est l'un des plus suicidaire que je n'ai jamais fait depuis la guerre. Une mémoire, une simple mémoire peut changer tant de chose, et peuvent enclenché tellement de bonne ou mauvaise chose. Il était juste hors de question pour moi de mettre en dangers Isei par un simple souvenir.

Les flammes que j'ai fais apparaître au sol pour tuer les hommes de main jaillissent de nouveau et créer un barrage entre moi et l'homme masqué. Sérieusement... Si il croit que ça va m'arrêter.... J'ai bruler des siècles en enfer, je ne crains donc plus le feu ça en est même devenue une habitude.

J'avance donc d'un pas assurer vers les flammes et les traverses quand plusieurs petit point rouge vise mon corps. Merde.

-Úlfur, allez-y.

Plusieurs balles que je n'ai pas préféré compter se loge dans plusieurs partie de mon corps alors que j'étais encore dans les flammes. Presque tout mon corps à été touché sauf mes articulations, cœur, tête. Bref, j'ai été chanceux. Et profitons de cette chance, pour attaquer à mon tour. Mon côté démoniaque fait que je résiste bien au blessure, même aussi gave que celle que je viens de subir. Ce n'est presque pas grand chose comparé à la torture dont je viens de guérir. Mais cette attaque ne m'a pas empêcher d'être couvert de sang. Je continue à avancer vers mon ennemis sans faire attention au flammes qui se dissipe. Je suis encore débout, résistant? Oui ça fait partie de mes capacités ça sert d'être un simple cadavre possédé par un démon, on a mal mais on peut encore parvenir à bouger.

Préférant me passer de commentaire je passe à l'attaque. Ne voulant pas utiliser ma vitesse, histoire de le laisser croire que je suis affaibli. Je finis par être enfin au même niveau que l'elfe et le saisie par le coup pour très vitre l'écraser au sol. Les mains et mes bras sont mes seuls arme, vu qu'il contrôle le feu et que mon poignard est maintenant foutue. Le ton neutre, ne montrant aucune haine, aucune satisfaction ou sadisme. Je le saisie de nouveau par la nuque et le balance contre un mur. Bordel si seulement j'avais autant de force qu'un loup-garou pour l'envoyer sur ses hommes qui sont sur le toit.... Il faut que je trouve un moyen de me débarrasser d'eux. J'en fixe deux le temps que l'homme masqué se relève et les brûles mais à plus faible densité que la dernière fois, ne prenant pas encore mon apparence démoniaque. La ils souffrirons autant d'une sorcière qui commence à brûler au bûcher, ces flammes la ne sont pas aussi vive que celle de l'enfer.

Le démon traversa soudain les flammes et, à sa plus grande stupeur, Dimma fut soulevé et fracassé contre le sol. Il laissa échapper un râle de douleur, mais n’eut pas le temps de récupérer, car Reiji le redressa, et le projeta contre un mur.

Dimma le percuta de plein fouet, et tomba lourdement au sol. Incapable de se relever. Les débris de pierre chutèrent, formant un cercle grossier autour de lui.

L’Elfe demeurait immobile, essayant de supprimer les vagues de douleur qui déchiraient son corps tout entier. Il serrait les dents, les larmes coulaient de ses yeux. Le pire, c’était qu’il ne parvenait même pas à réfléchir.

Il devait avoir recours à une technique qu’il abhorrait : user de ses pouvoirs sur lui-même. L’une des facultés de Dimma, étant un Elfe orienté vers le combat, était de manipuler l’électricité. Peu savait, et ceux qui savaient l’avaient oublié, qu’il avait trouvé un moyen d’user de ces dons avec efficacité et sournoiserie. Car il avait étudié l’anatomie et le fonctionnement du corps : tout être vivant animé d’une volonté propre et consciente possédait un cerveau. Ce cerveau, présent chez tous les individus, et étrangement même chez les plus idiots, fonctionnait par influx électriques, et c’était ces influx-là que Dimma manipulait.

Il n’avait qu’à temporairement bloquer les influx nerveux relatifs à la douleur, et le tour était joué. Cependant, ce pouvoir avait un revers considérable : Dimma n’aurait plus conscience des limites de son corps pour un certain temps. Il pourrait très bien mourir à la fin de cet affrontement, s’il y survivait. Mais actuellement, c’était le seul moyen de l’emporter.

Il frissonna, et se redressa lentement. Il s’appuya contre le mur, et remarqua des miettes blanches sur le goudron. Il toucha son masque, et sentit qu’il s’était brisé tout autour de son oeil droit. Il serra le poing et se tourna vers le démon.

— J’avais l’intention de te laisser tranquille après ton amnésie, démon, mais je crois maintenant que je vais d’abord t’annihiler.

C’était devenu personnel. Il fallait analyser la situation rapidement : le démon était très endurant et ne craignait pas les flammes, ce qui indiquait qu'il faudrait frapper mortellement en une seule fois ou ne pas lui laisser de répit. Son refus d'obtempérer était aussi révélateur. Un démon aussi endurant n'avait peur de rien, il venait de le prouver, alors pourquoi refusait-il de se laisser effacer un morceau insignifiant de sa mémoire ? En plus, il lui avait lancé une tirade écoeurante de morale. Un assassin ne s’embarrassait pas de la morale. À moins de vouloir réparer ses erreurs. Il avait accompli le contrat, mais il avait laissé un témoin, donc cela signifiait que sa négligence pouvait lui compter bien très cher. Et au vu de son dédain pour les blessures physiques, cela ne laissait qu’une seule alternative : il protégeait quelqu’un qui lui était cher.

— Tu protèges un être aimé… C’était évident. Tu n’as rien à perdre, en dehors de cette personne.

Dimma fit quelques pas en avant.

— Quand je t’aurai tué, petit démon, j’attirerai cette personne avec ton cadavre, et je la forcerai à le dévorer. Jusqu’à ce qu’il ait avalé la moindre petite trace de chair sur tes os. Alors, je le tuerai lentement. Je le ferai écorcher, et j’étendrai sa peau ensanglantée aux yeux de tous…

Il se rua soudain sur son adversaire. Fendant l’air, il fondit en un instant sur Reiji et lui asséna un coup de pied. Il savait qu’il n’allait pas l’atteindre, et là n’était pas le but. Car ce faisant, il l’avait détourné du vrai danger : le poignard. Grâce à sa maîtrise du métal, il avait soulevé le poignard du sol, et l’avait projeté sur le démon, le plantant solidement entre deux côtes.

Profitant de la surprise, il lui donna un coup de pied dans le genou afin de le lui déboîter, passant dans son dos, lui arracha la dague du corps, et le taillada au niveau de l’artère fémorale. Il le fit tomber par terre en lui balayant les jambes, et le surina enfin à deux reprises dans le torse. C’était peut-être un démon endurant, mais le corps avait besoin de sang pour fonctionner. Sans ce précieux liquide vital, il n’allait pas tenir longtemps.

Il lui planta finalement la lame dans le ventre, et l’enfonça brutalement du plat du pied, jusqu’à la garde. Puis il soupira.

— Tout aurait été tellement plus simple si tu avais dit oui.

Il s’écarta de Reiji et tendit les mains devant lui. Le sol trembla et la pierre se déchira, tandis que deux tuyaux de canalisation émergèrent de la terre et entravèrent le démon.

Pour moi ces ennuis s'était vite terminée, voyant que mes deux grand coup on immobilisé l'homme masqué au sol, j'en profite pour bruler tout les autres sur les toit afin qu'ils cessent de pouvoir mettre le feu sur moi. Soupirant de soulagement, je tourne le dos à tout ce beau monde et m'apprête à partir.

-J’avais l’intention de te laisser tranquille après ton amnésie, démon, mais je crois maintenant que je vais d’abord t’annihiler.

Je m'arrête et me retourne, attends... Il peut encore ce lever celui-la?! Une partie de son masque c'est briser sur son œil. C'est ce masque qui à tout pris à sa place? Non... Non sinon il ne serais pas tombé au sol comme ça. Mais comment est-ce qu'il a fait?

-Tu protèges un être aimé… C’était évident. Tu n’as rien à perdre, en dehors de cette personne.

Ma respiration se coupe, comment il sait ça lui?! Mais c'est qui se mec putain?! Mon regard deviens déjà plus noir, haineux, un peu comme si j'avais pour la deuxième fois de mon existence, envie de tuer quelqu'un.

-Quand je t’aurai tué, petit démon, j’attirerai cette personne avec ton cadavre, et je la forcerai à le dévorer. Jusqu’à ce qu’il ait avalé la moindre petite trace de chair sur tes os. Alors, je le tuerai lentement. Je le ferai écorcher, et j’étendrai sa peau ensanglantée aux yeux de tous…

La haine montait de plus en plus au fur et à mesure et tentait de me contrôler. Ma partie démoniaque bouillonnait, elle voulait sortir usant presque de ma crainte pour Isei et Kamiko. Je serre les dents et la tout ce passa très vite.

Tout d'abord il fonce sur, moi, je prends le reflex de l'esquivé mais sans doute par la magie des elfes, je me prend mon propre poignard en plein cœur, c'est à ce moment là que je remercie ma situation qui a fait que je suis un cadavre, et que mon cœur ne bat plus depuis bien longtemps. Mais ce n'étais pas fini. Mes genoux se déboitent et me fait tombé au sol. Avant de tomber au sol je me prend un coup de couteau à la cuisse et deux autres dans le ventre. Crachant du sang je tombe définitivement au sol tremblant plus encore de colère, si continue, je ne saurais plus le retenir plus longtemps. Merde, merde merde merde merde merde!

-Tout aurait été tellement plus simple si tu avais dit oui.

Je le fixe haineux sans même me rendre compte qu'un œil à déjà pris sa forme démoniaque alors que je tente de me maitriser. J'allais me lever, pour me jeter sur lui et en finir une bonne fois pour toute en lui tordant le coup. Mais la terre se met à trembler, des tuyaux métallique surgissent du sol et m'attaque tel qu'un vulgaire prisonnier. Si je ne me dégage pas et vite se sera la fin il aura gagner. Ce sera la fin... Mon supérieur ne me le pardonnera pas et Isei aura des ennuis Ce sera la fin.... Ce sera.... La fin....

Sa y est, je ne le contrôle plus. Ce sera sans doute la fin pour moi. Ma première transformation à durer à peine deux secondes. La peau en sable craquelé, les yeux les ailes les cornes, tout ça n'était que la première étape. J'hurle de douleur, les balles que j'ai reçu sorte toute seul et tout mes membres grossisse tout en faisant ressortir des veines violettes. Je me débat, tente de stopper la transformation, mais il était trop tard, il a déjà pris le dessus. Des crocs de la même couleur que ma peau font leur apparition, les tuyaux me maintenant éclate et me libère. Je grandit d'au moins un mètre enfin je crois du coup bah forcement mes vêtements bah... Sont foutue maintenant, encore sur moi, mais agrandit et aussi déchiré au passage. Non non, je ne me suis pas inspiré de Hulk! C'est Hulk qui s'est inspiré des démons.

Une fois entièrement transformé je pousse un grand crie qui.... fait un gros vent, pas au point de faire une tempête, enfin je crois, mais un bon gros vent. Ne maitrisant plus grand chose et dans trop le vouloir, je donne une baffe à l'elfe masqué ce qui le fait voler vers l'autre bout du café ou il se trouvait, après avoir amortie le choc bien entendue de plusieurs table et service qui était encore courageusement dans les parages. N'aillant plus rien d'un humain je restais la sur place a attendre son retour enfin si il revient pour ré attaquer de nouveau.

Soudain, le démon se dressa de toute sa hauteur, cédant finalement à ses pulsions animales. Ses muscles triplèrent de volume, des ailes membraneuses déchirèrent son dos, des griffes sortirent de ses doigts...

Le monstre hurla, balayant de son souffle fétide tout ce qui l'entourait, allant jusqu'à déconcentrer Dimma. Les tuyaux de canalisation retombèrent alors lourdement au sol, dans un fracas monumental. Dimma secoua la tête et fixa l'horreur cornue.

— Déjà que t'avais pas une gueule d'amour...

D'un revers de la main, le démon fit voler Dimma jusque dans le café dont il venait. Il brisa la devanture et dévasta totalement l'intérieur du bistrot.

D'accord, il s'y était un peu attendu, en même temps. Foutu roleplay. Heureusement pour Reiji que le règlement interdisait à Dimma de le tuer, sans quoi l'Elfe aurait déjà fini le travail depuis au moins trois posts.

Il se leva brutalement, rejetant autour de lui les décombres qui l'avaient recouvert. La moitié droite de son masque tombait en morceaux, tandis que l'autre était salement lacérée. Sa régénération naturelle était d'un grand secours, il devait bien l'admettre.

Il enjamba les débris et sortit du bar saccagé. Le démon était encore plus immense... Dimma en déduisit qu'il n'avait plus aucun contrôle, et que seule la bête à l'intérieur dominait, désormais. Bien, cela allait lui donner un avantage conséquent.

Le sang giclait toujours de sa blessure à la jambe, le poignard était toujours profondément enfoncé dans son abdomen... Autant de blessures qui allaient accélérer la perte de sang et affaiblir l'animal. Même un démon aurait déjà succombé face à de tels assauts. Celui-là était différent. Dans sa vie de plus de 600 ans, Dimma avait affronté de nombreux adversaires, mais il devait reconnaître qu'il n'avait jamais eu véritablement à des démons. Ceux qu'il avait tués avaient trépassé relativement vite, mais il s'était avéré qu'ils n'étaient que des êtres vivants possédés. Celui-là, ce Reiji, avait enduré bien trop de souffrances, bien trop de dégâts, pour être vivant.

Peu importait : un corps, vivant ou non, avait besoin de muscles, d'organes et de fluides pour fonctionner. La perte de sang allait naturellement le rendre quasiment inoffensif dans les minutes qui suivraient. Mais Dimma ne voulait plus prendre un tel risque. Il allait se résoudre à faire ce qu'il évitait de faire depuis le début... bloquer le cerveau.

Tout ce qu'il avait à faire était d'atteindre l'occiput du démon, et de lui bloquer ses transmissions nerveuses par une simple impulsion électrique sur le bulbe rachidien. Ainsi, Reiji s'écroulerait au sol, incapable de bouger, comme s'il était devenu tétraplégique. Ne restait plus qu'à l'approcher.

Dimma fit un pas en avant, mais fut retenu par quelque chose. Il baissa les yeux, et constata avec effroi qu'une barre de métal lui transperçait le mollet. La douleur ne le paralysait pas, non, il l'avait occultée, mais justement, voilà le revers de médaille : lui aussi allait commencer à se vider de son sang. Une course contre la montre s'engagerait dès qu'il ôterait la tige de fer... D'un autre côté, il ne pouvait pas laisser le démon lui filer entre les doigts.

D'un geste sec, il arracha la barre. Limiter la perte de sang signifiait éviter de marcher. Heureusement, toujours prévoyant, il avait placé de fines lamelles de métal dans les semelles de ses bottes. Celui lui permettait de se déplacer en lévitant, ou en tout cas en donnant l'impression de léviter.

Il s'envola ainsi, et fusa sur Reiji, la barre de fer bien en main. Comme un missile, il se propulsa sur le démon et vira de bord au dernier moment, utilisant la tige pour lui déchirer la membrane de l'une de ses ailes. Il virevolta dans le dos de l'animal, et lui empala la jambe avec la barre, la plantant solidement dans le sol. Enfin, il s'agrippa à ses épaules, et d'un mouvement net et sans bavure, dans le plus pur style du serpent tel qu'il était enseigné dans le Nam Paï Chuan, les doigts joints, il le frappa à la jonction entre le crâne et la colonne vertébrale.

Dimma en profita pour basculer agilement sur le torse du monstre, et, à l'aide de son propre poids, le fit tomber en avant. Ils s'écroulèrent tout deux en soulevant un nuage de poussière, néanmoins l'Elfe fut le premier à se relever. Il s'approcha de la bête désormais maîtrisée, et lui apposa la paume sur le front.

— Tu t'es bien battu, l'animal. Je suis presque désolé de devoir te prendre ces souvenirs. Mais c'est mon travail.

D'autant que désormais, la moitié de son visage était à découvert.

— Tous tes souvenirs, de maintenant jusqu'à ton assassinat à moitié raté vont être détruits. Tu ne te rappelleras plus de moi, tu ne te rappelleras plus de ce combat, ni de rien.

D'une impulsion électrique, il lui altéra le cerveau, et ce fut terminé. Dimma se releva.

— Adieu, maintenant.

Et il s'en alla, en boitillant. Le démon s'était bien battu, cela lui donnait de nombreuses idées... À commencer par trouver la personne à laquelle il tenait le plus. Symphonie, ou Mélodie, ou Cacophonie, lui avait dit qu'un loup-garou l'avait protégée contre ce démon... Donc il avait forcément senti ses odeurs. Donc celle du "protégé".

Une invitation au restaurant s'imposait...

La bête était folle de rage, elle hurlait et ne souhaitais qu'une chose, anéantir tuer et briser des vies. Ce qui pourrait être un grand avantage pour mon adversaire qui lui, possède encore en lui la stratégie et l'intelligence. Et il n'y avait pas photo, la force de brutasse contre la stratégie, la stratégie remporte au la main.

Je ne savais pas si c'est parce qu'il était résistant à tout, ou si c'était par... Magie, mais l'elfe sort du bar, en volant. Sans réfléchir bien entendue, la bête, tente de lui foncer dessus pour lui en remettre une, sans même se rendre compte que ça jambe pissais le sang.

Et la la défaite fut simple, rapide, efficacité et minable pour ma part. Pour une seconde fois j'ai étais minable, une seconde défaite à laver sur ma conscience, s'en était trop. Tout d'abords il endommage fortement mes ailes, ensuite, il en profite pour se mettre sur mon dos! Et après... Euh après je ne sais pas. Un coup sur la tête et la je ne pouvais plus bouger. Comme paralysé. C'était horrible.

-Tu t'es bien battu, l'animal. Je suis presque désolé de devoir te prendre ces souvenirs. Mais c'est mon travail.

Ordure. Je regarde attentivement la moitié de son visage que je parviens à percevoir, grâce au dégât du démon qui est sortie de mon corps. Je le fixe attentivement, et laisse sortir la bête pour qu'elle prenne à ma place mais aussi pour mourir beaucoup plus dignement.  

-Tous tes souvenirs, de maintenant jusqu'à ton assassinat à moitié raté vont être détruits. Tu ne te rappelleras plus de moi, tu ne te rappelleras plus de ce combat, ni de rien.

Une impulsion électrique me fait perdre connaissance et... M'a sauvé malgré moi. N'aillant plus de souvenir de ce combat, d'avoir lâcher la bête, le bête elle même en a oublié qu'elle était sortie, qu'elle est à l'extérieur. Je retrouve donc ma forme humaine, et perd connaissance.

Une infirmière qui s'est attaché à moi (ne me demandez pas pourquoi) se précipite sur moi une fois l'elfe disparu.

« Monsieur Mutsuyo! »

Une fois en face de moi elle n'osait pas me toucher, bien trop effrayer pas mon état, derrière elle, une médecin Erian au cheveux violet et yeux vairon jaune et rouge approche et dit d'un air calme poser, mais légèrement agacé.

« Megumi, éloigne toi de ce démon, tu sais très bien qu'il hait les sorcières, surtout toi en particulier.... »

« M...Mais madame Sc.... »

Elle la coupe.

« Je vais m'occuper de lui n'ai pas d'inquiétude, il va s'en sortir, c'est un sacré coriace. Un peu comme toi. »

La jeune infirmière nommé Megumi s'éloigne donc de moi, sans que je les entendes, encore étaler au sol, comme une larve, j'aurais honte, et si j'aurais aussi entendu cette conversation... Je crois bien que j'aurais fait un meurtre.

« M...Merci! Je suis tellement soulagée! »

Et c'est ainsi que je retourne à l'hôpital et me fait soigner par l'Erian qui a déjà soigner un bon nombre de gens dont John Doe pendant la guerre.