Nous voilà en sécurité [suite, pv Symphonie]

« J'avais une meute... »

Je croquais dans ma biscotte, toute ouïe.

« Avant que la guerre éclate ici j'étais en Russie pour enquêter sur mon passé. Andro' m'avait raconté ce qu'elle savait c'est a dire les conditions de mon adoption, mais ce n'était pas suffisant. »

Il m'avait déjà parlé de sa mère adoptive. J'étais presque sûre qu'elle était sur un des cadres qu'il avait mis dans son salon. Mais lequel ?

Il m'avait aussi parlé d'un massacre.

Je n'aurais peut être pas dû poser cette question.

« Et j'ai appris donc là bas que je faisais belle et bien partie d'une meute dans un village caché dans la forêt. C'était une meute où tout ceux qui en font partie on les yeux jaunes et ont pour particularité de gérer leur transformation à la perfection même au soir de pleine lune. »

Je haussai un sourcil. A la perfection ? Ça expliquait ce qu'il m'avait dit l'autre fois, au sujet de sa transformation. Et c'était encore plus rassurant de savoir qu'il n'allait pas se retourner contre moi sans le vouloir.

« Par instinct j'ai retrouvé le village entièrement détruit avec des squelettes de mes semblables un peu partout. J'ai fouillé les maisons et j'ai finis par trouver la mienne grâce à une photo sur une commode. Et en fouillant un peu la maison je me suis rendue compte que mes vrais parents étaient chefs de meute et que j'étais leurs seul succession, le 5eme successeur. »

Je me figeai, écarquillant les yeux, et assimilai lentement ce qu'il venait de dire.

Un chef de meute. C'était un chef de meute. Un alpha. Un loup bien plus puissant que d'ordinaire.

Une petite voix me souffla que mon radar à créatures puissantes m'avait peut être aiguillée inconsciemment vers lui. Qui sait.

J'avais donc en face de moi un loup garou alpha qui contrôlait extrêmement bien sa transformation. Et qui n'a pas les mains baladeuses en plus (plutôt étrange pour une créature au caractère dominant, d'ailleurs)

Je réalisai alors qu'il n'y avait pas meilleur endroit au monde pour être en sécurité qu'ici même, près de lui.

« Mais ce qui m'a le plus énervée la bas c'est que ça puait le vampire. Alors j'ai fais le lien entre l'histoire d'Andro' et de ce que j'ai vu. Toute la meute ont été massacrées par des vampires mais ma mère génitrice et moi sommes parvenue à fuir. Les vampires ont du nous suivre, ma mère m'a donc cacher dans une grotte sans savoir que c'était celle d'Andro'. Ensuite elle a tenter de les éloigner de moi pour en finir avec eux mais deux sont parvenue à la fuir me cherchant, afin sans doute d'être sûr qu'il n'y aura plus de chef de meute dans notre clan. Est la Andro' intervient en les tuant, elle rencontre ma mère qui est revenue pour tenter de me protéger et meurt après m'avoir confier à ma mère actuelle. »

Il avait l'air plutôt secoué et je m'en voulu de lui avoir rappelé ces moments là.

« C'est pas du jolie jolie mon histoire t'a vu? J'espère que ça ne t'a pas mis le moral à zéro. »

Je souris doucement et posai une main qui se voulait rassurante sur les siennes.

- Je suis désolée d'avoir ravivé ces souvenirs.

Ah super la première matinée entre amis ! Déjà qu'hier c'était pas très joyeux, mais là j'avais vraiment l'impression d'avoir fait une boulette.

Il fallait sauver l'ambiance, rebondir sur ce qu'il venait de dire, lui changer les idées sans passer brutalement du coq à l'âne.

Je penchai la tête sur le côté:

- Alors comme ça tu es un alpha ? On ne doit pas souvent venir te chercher des noises !

-Je suis désolée d'avoir ravivé ces souvenirs. 

Puis par ma plus grande surprise je regarde sa main sur la mienne qui me rassure... Pourquoi? J'en sais rien du tout. Je la regarde droit dans les yeux, surpris de constaté qu'elle ai aisément remarquer ma peine en racontant les débris de mes souvenirs.

« Ce ne sont pas vraiment des souvenirs, j'avais genre 2 ans même pas. Je me souvenais à peine du visage de mes vrais parents avant de voir la photo. »

Je les voyais dans mes cauchemars, sans me doutais que c'était eux, sans me douter que se cauchemar c'était des souvenirs.

-Alors comme ça tu es un alpha ? On ne doit pas souvent venir te chercher des noises ! 

Aimant ce contact entre Symphonie et moi je glisse ma main de sorte que je prennes sa main. Un léger sourire s'affiche c'est le moment des confidences.

« Tu es la seule à savoir que je suis un alpha avec Andro' donc on me cherche des noises et on regrette souvent par la suite. »

Je regarde un peu ailleurs l'air de rien, comme si la situation actuelle était juste normal.

« Donc je compte sur toi pour garder secret tout ce que je viens de te dire. Je n'ai plus de meute de toute façon donc bon alpha ou pas ça ne change pas grand chose. »

Et non je n'ai pas conscience du pouvoir que j'ai. Normal.

Ma main avait l'air minuscule et fraiche entre les siennes, larges et chaudes. C'était agréable.


« Tu es la seule à savoir que je suis un alpha avec Andro' donc on me cherche des noises et on regrette souvent par la suite. »


Cette phrase me fit sourire et je me rappelai l'homme oiseau qu'il avait terrifié la première fois que je l'avais vu.

« Donc je compte sur toi pour garder secret tout ce que je viens de te dire. Je n'ai plus de meute de toute façon donc bon alpha ou pas ça ne change pas grand chose. »

Je me penchai vers lui, surprise.

- Pas grand chose ? Je ne crois pas, non. Le contredis-je. J'ai fréquenté assez de loups garous pour savoir qu'un alpha est beaucoup plus puissant que les autres. C'est aussi un leader naturel. Quelqu'un qui domine instinctivement.

Et ça, ce n'était pas rien. Je n'avais jamais rencontré d'alpha auparavant. A vrai dire, j'avais un peu évité les loups pendant la guerre. Les plus puissants étaient généralement violents et ne se contrôlaient pas. C'était risqué pour moi.

Ce n'est que quand la vie revint à la normale que j'appréciai un peu plus les hommes de cette race. Tout ce que je savais des chefs de meute, ils me l'avaient raconté.

Finalement je posai ma seconde main sur les siennes et déposai un baiser sur sa joue.

- Mais je garderais le secret. Ne t'inquiète pas.

Merde ! Le baiser était peut être de trop. Foutu réflexe ! Une chance que ce soit que sur la joue !

-Pas grand chose ? Je ne crois pas, non. 

Hein? Ah bon? Être un alpha n'est pas seulement un grade? Il y a d'autre chose en plus? Un truc que les autres loup-garou n'ont pas?

-J'ai fréquenté assez de loups garous pour savoir qu'un alpha est beaucoup plus puissant que les autres. C'est aussi un leader naturel. Quelqu'un qui domine instinctivement. 

« Sérieux? »

Bordel je ne le savais pas tout ça moi! J'ai donc quelque chose que les autres n'ont pas? Andro' n'a pas pu me le renseigner s'est une dragonne après tout. Et une dragonne ça ne s'y connait pas forcement en loup-garou, donc bon....

-Mais je garderais le secret. Ne t'inquiète pas.

C'est alors qu'une sensation toute nouvelle caresse ma joue, je rougis sans le savoir et la regarde l'air de rien.

« Merci. »

Mais je ne lui rendais pas se bisous ne sachant pas comment m'y prendre. Et puis de la part d'un homme ça doit faire bizarre, puis, ses lèvres sont.... Oui non rien je n'ai rien dit. Je finis pas me lever.

« Je reviens je vais me préparer, finis ton petit dej' tranquillement et après on verra se qu'on pourra faire. »

Je n'avais aucune idée, de ce qu'on pouvait faire ensemble je ne savais même pas si elle comptais rester.

Il fait une tête bizarre, me remercie et se lève.

« Je reviens je vais me préparer, finis ton petit dej' tranquillement et après on verra se qu'on pourra faire. »

Ca y est. Je le savais que je n’aurais pas dû faire ce baiser. On pouvait me couronner « Miss Boulettes » maintenant !

Il partit et je me retrouvai seule face à ma tasse de thé et ma tartine de confiture.
Si seulement il pouvait y avoir un mode d’emploi pour les amis.

Beaucoup de films et livres parlaient de romance, de séduction, mais aucune d’amitié en particulier. Juste de connaissances et d’alliés je crois.
Il fallait que j’arrête d’essayer de me référer à ce genre de fictions aussi. C’était pas bon pour moi et je savais parfaitement que ces histoires ne reflétaient pas du tout la réalité.
Non. Ce qu’il me fallait c’était des conseils.


Mais de qui ?


Peut-être trouver un amant d’un soir qui serait plutôt calé sur les relations sociales à longue durée sans engagement amoureux. Un type entouré d’amis, ouais.


Et en attendant de dénicher ce genre de conseils, eeeeehh bieeeenn….. J’improviserais.



Je terminai mon thé et ma tartine, en repris une autre et posai la vaisselle dans l’évier.
Je débarrassai rapidement la table, la nettoyai et … et…. Maintenant je fais quoi ? J’étais en chemise chez un ami.

D’habitude je ne restais pas très longtemps chez les gens, et puis j’avais tendance à chercher le contact chez l’autre, qui le cherchait aussi. Sauf quand il fallait que je m’immerge.

D’ailleurs il fallait que je prévienne Lev à ce sujet.




Minute.




Pourquoi le prévenir ? Je n’allais pas rester jusqu’au soir, non ?

Mais je n’allais pas passer la soirée toute seule non plus !

Il fallait que je trouve quelqu’un avec qui la passer.


Oui mais si le tueur me retrouvait, il pouvait aussi assassiner l’homme qui m’accompagnerait !


Je n’étais pas en sécurité !!!


Et je ne voulais pas rester seule !


Donc il fallait que je prévienne Lev de ce petit souci d’immersion. CQFD.


Oui mais ça le gênerait peut être que je squatte chez lui comme un parasite. Il était déjà vraiment attentionné, ce serait abuser !

Bon, d’accord, d’habitude ça ne me gênait pas d’abuser, mais d’habitude c’était différent !
Je m’engageai dans le salon et le vis revenir.

Vite ! Dis quelque chose !

- Un cinéma cet après-midi, ça te tenterait ? Pour te remercier de m’avoir hébergée cette nuit.

Pourquoi je parle de cinéma moi ?

Ennnnfin, c’était une activité saine, sans sous-entendus. Un truc qu’on fait entre amis quoi. Et ça me laisserait peut être le temps de réfléchir à un moyen de lui parler de ce qui me préoccupait.

C'est sur mes derniers mots que je m'enferme donc dans ma chambre oubliant presque le baiser sur la joue que je n'ai eu jusqu'à aujourd'hui d'Andro'. Première fois à tout mais c'était sur la joue donc ça ne voulait rien dire en soit. On fait bien un bisous sur la joue pour faire la bise.

Mon choix vestimentaire fut simple, n'aillant que des costumes, et appréciant à porter seulement des costumes, j'opte aujourd'hui pour un costume simple, chemise noir, veston gris, veste grise, pantalon.... Gris. Avec chaussure de ville attention! Ouais non comme toujours en faite. Je me dirige ensuite vers la salle de bain pour me laver le visage ébouriffer un peu mes cheveux comme me faisait une amie il y a longtemps maintenant et sort enfin prêt avec les lunettes sur le nez. Ouais même à l'intérieur. Alors que j'appuyais sur interrupteur qui ouvrait tout les volets, Symphonie me rejoint.

-Un cinéma cet après-midi, ça te tenterait ? Pour te remercier de m’avoir hébergée cette nuit .

Sans prendre la peine de me retourner sur le coup je lui répond.

« Ouais pourquoi pas, mais ne te sent pas obliger de m'inviter pour me remercier, t'héberger ne me dérange pas du tout au contraire. »

Je me retourne enfin et la regarde de haut en bas.

« Par contre va falloir qu'on passe chez toi avant histoire que tu te change. »

Parce que des vêtements plein de sang pour aller au cinéma.... Moyen pour une fille non? Mais il fallait aussi que je la rassure.

« Il ne finira pas son travail aujourd'hui je l'ai beaucoup affaiblie et il doit en se moment même subir des tortures de sont patron pour les erreurs qu'il a commise. »

Je lui sourit, je suis un idiot tout de même.

« Ouais pourquoi pas, mais ne te sent pas obliger de m'inviter pour me remercier, t'héberger ne me dérange pas du tout au contraire. »

Je ne pu m'empêcher de sourire. C'était gentil.

Et puis je pourrais peut être en profiter pour lui demander si.....

« Par contre va falloir qu'on passe chez toi avant histoire que tu te change. »

Je souris et acquiesçai.

- En effet.

Soudain, il me prit de court, comme s'il avait deviné mes craintes (à bien y réfléchir, ce n'était pas difficile dans ma situation):

« Il ne finira pas son travail aujourd'hui je l'ai beaucoup affaiblie et il doit en se moment même subir des tortures de sont patron pour les erreurs qu'il a commise. »

- Oui c'est vrai.

Je me rapprochai un peu.

Si ça avait été un autre homme en face, je n'aurais pas hésité à mordiller ma lèvre inférieure et à mettre en avant mon décolleté que j'aurais un tout petit peu déboutonné au préalable. Mais là, dans ce cas ci, cela me paraissait tout simplement mal.

Oui. C'était mal de manipuler une personne qui se montrait juste gentille avec vous et vous sauvait la vie sans rien demander en retour.

Mais le fait de ne pas utiliser ces petites techniques me laissait sans défenses ni même confiance en moi même.

- Mais....

Je baissai la tête et rougis en me passant la main dans les cheveux.

- Non... J'abuse...

Finalement, je tentai, d'une petite voix timide:

- Est-ce que je peux rester un peu plus longtemps chez toi ?

Seconde boulette de la journée.

Elle avait l'air rassurer, enfin, à moitié. Enfin je crois. Je ne suis vraiment pas douée dans les relations amical. Même avant la guerre quand j'en avait quelque un ce n'étais pas la joie. Acacia à la limite réussissait à me rendre à l'aise, en confiance, mais elle n'est plus la aujourd'hui pour me conseiller.

- Oui c'est vrai. 

Elle se rapproche un peu de moi, visiblement gêner, pourquoi?

-Mais....

Je fronce les sourcils septique. Je n'aime pas vraiment cette tendance de finir les phrase, mais pour ce coup la ça avait l'air important. Je l'encourage gentiment.

« Mais? »

Elle rougit, elle est vraiment mignonne.

-Non... J'abuse...

Je souris doucement.

« Dit toujours... »

-Est-ce que je peux rester un peu plus longtemps chez toi ?

Aussi étrange que ça puisse paraître, cette question ne me surprenais pas vraiment. Par pulsion sans réfléchir je m'approche d'elle et finit par la prendre dans mes bras et lui murmure.

« Aussi longtemps que tu voudras, jusqu'à que tu n'aie plus peur... Même si ça prendra des années. »

Des années? Mais pourquoi est-ce que je dis ça moi? Je commençais à caresser ses cheveux. Me rendant compte que ma réaction pouvais être déplacé, je finis par la lâcher m'éloignant d'elle confus.

« Je te laisse te changer, garde la chemise si tu veux je t'attends pour qu'on aille chez toi, on déposera tes affaires ici et après on mangera quelque chose avant de voir se qu'il peut avoir au ciné. Ça te va? »

Il me prit soudainement dans les bras et je restai quelques secondes figée par la surprise tandis qu'il me murmurait:

« Aussi longtemps que tu voudras, jusqu'à que tu n'aie plus peur... Même si ça prendra des années. »

Des années. En temps normal cette formulation m'aurait fait peur. Mais là, je savais parfaitement qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un d’extrêmement possessif et un poil psychopathe. Je me détendis et joignis doucement mes mains dans son dos.

Finalement je n'avais pas fait de boulette.

Il s'éloigna et changea de sujet.

« Je te laisse te changer, garde la chemise si tu veux je t'attends pour qu'on aille chez toi, on déposera tes affaires ici et après on mangera quelque chose avant de voir se qu'il peut avoir au ciné. Ça te va? »

Je hochai la tête en souriant et me dirigeai vers la salle de bain.

Une fois à l'intérieur, j'inspectai mes vêtements de la veille. Je ne m'étais vraiment pas ratée en tombant sur le cadavre de l'elfe, hier soir !

Me demandant très sérieusement si j'allais réellement enfiler ma robe rigidifiée par le sang coagulé, je croisai mon reflet dans le miroir et eus tout de suite ma réponse: je ne pouvais décemment pas sortir avec juste une chemise sur le dos.

Mais j'allais ameuter les autorités avec une telle quantité de sang !

Je retirai la chemise, enfilai quand même mes sous vêtements et ma robe, retirant au passage les bandages improvisés de la veille. Les plaies ne saignaient plus, il n'y avait plus de raison de les porter.

Finalement je remis la chemise par dessus, sans la fermer. Ce n'était pas le top du top, mais au moins sa longueur cacherait le sang le temps que je rentre chez moi pour me changer.

Je me passai un peu d'eau sur le visage. J'aurais peut être besoin d'un peu de maquillage aussi. Un tout petit peu. Et d'un coup de brosse.

J'arrangeai mes cheveux au mieux possible, enfilai mes escarpins de la veille et sortis.

- J'espère que je n'ai pas l'air d'avoir égorgé qui que ce soit avec tout ce sang sur moi. Grimaçais-je.

Ah oui ! Il fallait que je lui dise !

Je me figeai.

- Ah ! J'ai failli oublier de te prévenir !

J'avais honte. J'aurais dû lui dire avant de lui demander de rester.

- Je dois me plonger dans l'eau au moins deux heures par jour. Ça ne te dérange pas ?

Symphonie finit par revenir vers moi vêtue de sa robe taché qu'elle tente de cacher au mieux avec sa chemise. Il va falloir faire vite pour pas se faire remarquer.

-J'espère que je n'ai pas l'air d'avoir égorgé qui que ce soit avec tout ce sang sur moi.

Je la rassure.

« T'en fait pas j'ai trouver une solution a se problème. »

La vitesse empêche de voir se genre de détails au gens qui nous entoure, enfin... J'espère. Je m'apprête donc à sortir...

-Ah ! J'ai failli oublier de te prévenir ! 

Je me retourne mains dans les poches vers elle.

« Mh? »

De nouveau, je sentais de la gêne. Pourquoi? Pourquoi au moindre dire elle semble hésiter?

-Je dois me plonger dans l'eau au moins deux heures par jour. Ça ne te dérange pas ?

Je me met à rire doucement,et m'approche d'elle en lui ébouriffant les cheveux.

« Pourquoi ça dérangerai? Je ne suis pas sans baignoire que je sache. »

Je l'invite à sortir de la maison tout en continuant mon petit discourt.

« Tu t'inquiète pour rien, je t'ai dis, je ne te ferais pas de mal. Tu n'auras rien dans ta figure, tu ne volera pas, tu ne subira pas ma colère même si elle est facile d'accès. »

Une fois à l'extérieur je lui explique mon astuce.

« Bon histoire qu'on ne voit pas l'état de ta robe je te propose qu'on fasse comme quand on été a la montagne. Normalement la vitesse empêchera les autres de voir les taches de sang. Ça te va comme astuce? »

Après son accords je finis par la porter, et comme à la montagne inspire un grand coup et arrive en 5/8 minutes environs chez Symphonie et la dépose devant sa porte.

« Je te laisse te changer et faire ta valise. Je reste devant l'entré si tu as besoin. »

J'attends donc qu'elle se prépare et l'entends se déplacer avec très certainement une valise. J'entre.

« Attends je vais t'aider. »

Je souffle intérieurement quand il me dit que ça ne le dérangeait pas. Il me rassure même à son sujet. C’est vraiment gentil. Adorable.

Et il propose même une solution qui, je dois dire, est plutôt simple et efficace pour éviter d’alerter les autorités avec ma robe.

« Bon histoire qu'on ne voit pas l'état de ta robe je te propose qu'on fasse comme quand on été a la montagne. Normalement la vitesse empêchera les autres de voir les taches de sang. Ça te va comme astuce? »

- Super. Commentais-je en souriant.

Je me laissai porter et transporter jusqu’à chez moi. C’était un trajet moins chaotique qu’en montagne et cent fois plus agréable. Je pourrais même y prendre goût !
Il me déposa devant ma porte.

« Je te laisse te changer et faire ta valise. Je reste devant l'entré si tu as besoin. »

J’acquiesçai et pris la clef que j’avais caché derrière une des pierres de la décoration.

- Si un jour tu as besoin de te réfugier quelque part je laisse toujours une clef là.
L’informais-je.

Pourquoi au fait ?

Je ne sais pas, c’était venu spontanément. Et puis cette maison était presque toujours vide, alors autant qu’elle serve. Ce n’était pas comme si j’invitais tout le monde non plus.
Je le laissai attendre et me débarrassai de cette robe rugueuse et rigide à peine la porte fermée. Je retirai mes talons et mes sous-vêtements avant de me rincer très rapidement dans la salle de bain.

Tant que j’y étais, je passai un ou deux coups de brosse dans mes cheveux et en profitai pour poser un trait d’eye liner et un peu de mascara sur chaque œil avant d’emballer brosse à dent et affaires de maquillage que je jetai rapidement dans une valise. M’arrêtant sur ce geste, je considérai ma valise, ouverte. Je ne l’avais utilisée qu’aux déménagements, mais jamais pour passer quelques jours chez quelqu’un. Si un jour on m’avait dit que faire ce genre de chose me ferait autant plaisir, j’aurais ri en pensant qu’il s’agissait d’une énorme blague.

Je souris doucement et parti enfiler un soutient gorge et un boxer en dentelle noire dans ma chambre.

Contrairement au reste de mes vêtements qui se trouvaient dans une buanderie à l’autre bout du salon, tous mes sous-vêtements se trouvaient dans une commode, dans ma chambre. C’était le strict minimum à enfiler quand j’avais dormi dans le plus simple appareil. Je m’étais donc arrangée pour que je n’aie pas à traverser toute la maison pour cela.

Je me dirigeai rapidement vers la buanderie quand j’entendis à ma gauche :

« Attends je vais t'aider. »

Je me figeai. Plus surprise que gênée.

Je n’avais pas spécialement honte de me retrouver juste habillée comme ça, mais disons que c’était… Comment dire…. Inattendu.

Comment réagit un ami dans ce genre de cas ?

Est-ce que je continue comme si de rien n’était ?

Est-ce que je fais semblant d’être gênée ?

Qu’est-ce que je fais ???!!!

Bon... Revenons un peu en arrière avant la plus grosse boulette que j'ai faite de ma... Vie?
On arrive devant la porte, Symphonie me montre l'emplacement de sa clef dans le cas ou j'aurais le besoin de me réfugier ici. Pourquoi? Je ne sais pas, mais c'était sympa, on ne sait jamais. Mais je fois avouer que je ne pense pas avoir la nécessité de m'abriter chez elle: 1 je n'oserais jamais, 2 je n'aime pas entré chez les gens comme ça.

-Si un jour tu as besoin de te réfugier quelque part je laisse toujours une clef là.

J'aquiesse et la laisse donc entré pour attendre à l'extérieur.Seul problème, quand j'attends je n'ai aucune notion du temps. J'entends du bruit quelque petit instant plus tard et...

« Attends je vais t'aider. »

Je lève la tête et là...

Badoom.

Je vois Symphonie en sous vêtement. Mes yeux ne purent s'empêcher de la regarder en détails. Punaise elle est encore plus belle que je ne le pensais... Je reste figer tout comme elle, ma main tenant encore la poignet de la porte.

« .... »

Un grand frisson encore inconnue parcours tout mon corps, un frisson qui me poussait à... L'embrasser... Et plus si affinité. Je secoue ma tête pour chasser ces idées inhabituels. Je ferme soudainement la porte en laissant échappé un désolée assez fort pour qu'elle puisse entendre.

« Désolée. »

On entendais au son de ma voix une gêne extrême je me met dos à la porte et me pince l'arrête du nez. Je me murmure.

« Idiot... »

Soupirant d'exaspération envers ma personne je parle assez fort pour qu'elle puisse m'entendre même la porte fermé.

« Toque à la porte quand tu as finis. Je porterai ta valise comme ça. »

Non mais quel idiot je suis moi...

Lev s'est figé.

Nous nous regardions tous les deux, aussi surpris l'un que l'autre. Je n'osais rien faire, ne sachant comment réagir quand il referma brusquement la porte en criant presque au travers:

« Désolée. »

Fermer la porte était sans doute la meilleure chose à faire, en effet.

Je reste figée encore quelques instants. Ce qu'il venait de se passer était réellement étrange. Je n'étais pas spécialement pudique, enfin... disons que j'étais pudique sur un autre degrés. Mais tout cela restait quand même très bizarre.

« Toque à la porte quand tu as finis. Je porterai ta valise comme ça. »

Cette phrase me sortit de ma torpeur. Je rentrai dans la buanderie, enfilai une paire de bas transparents, couleur chair, retenus pas un porte jarretelle noir (je ne cherchais pas à séduire aujourd'hui, mais je n'avais QUE ça dans mon armoire), un pull gris, une jupe en dentelle noire, et des bottines noires portant quelques touches argentées.

J'aimais bien cette couleur, l'argenté, elle renvoyait à celle de mes écailles et s'harmonisait parfaitement avec la couleur de ma peau et le blond froid de mes cheveux.

Vint ensuite la préparation de la valise.

Je jetai jupes, pulls, débardeurs et sous vêtements en vrac dedans, m'arrêtai, et finalement retirai quelques vêtements que je remplaçai par d'autres, qui m'iraient sans doute mieux. Restait ce problème de pyjama que je n'avais pas.
Mettre une nuisette presque transparente n'était pas très.... trèèès.... Enfin vous voyez quoi.

J'avais bien un tee-shirt, mais le soucis c'était le bas. Je n'avais rien en dehors de jupes et des culottes (et ne cherchez pas la culotte de grand-mère, ni celle en coton, vous ne la trouverez pas chez moi !). Si, un short en jean. Mais je n'allais pas dormir avec un short en jean !
Au pire je lui emprunterais une chemise en attendant d'aller acheter quelque chose de plus décent.

Je regardai autours de moi et listai mentalement ce que je venais de prendre afin d'être sûre de n'avoir rien oublié. Tout était bon.

Je fermai ma valise et toquai à la porte pour indiquer à Lev qu'il pouvait rentrer. A bien y réfléchir, j'aurais très bien pu lui ouvrir directement, mais il avait déjà eu l'air très gêné tout à l'heure, alors autant ne pas trop le brusquer tout de suite après.

C'est au bout d'un autre long instant que je finis par entendre la porte frapper. Je finis donc par ouvrir, comprenant que cette fois c'était bon, elle est prête. C'est avec un petit sourire gêner que prend la valise et sort de nouveau du domicile.

« Bon allons y. »

Je me tourne vers Symphonie m'assurant bien qu'elle soit belle et bien prête a partir. Tentant encore d'oublier la sensation que j'ai eu lorsque que je l'ai vu en sous vêtements. Nous arrivons plutôt rapidement chez moi, je pose la valise dans ma chambre et allume mon ordinateur afin que nous puissions voir quel film regarder pour.... Ce soir vu les horaires qu'il y a...

Il fallait aussi prendre une décision du lieu ou Symphonie et moi au passage mangeront après, ou avant. Attends... Il est quel heure. Je regarde autour de moi pour trouver une pendule, puis finis par regarder l'heure sur mon ordinateur: 13h28... 13H28?! Sérieusement?! Mais on s'est lever à quel heure?!

Moui bon, je finis par me tourner vers Symphonie et ouvre ma page web et accède rapidement au horaire du cinéma d'Edora. Soupirant n'aillant aucune envie particulier de film je me tourne vers Symphonie.

« Y'a un film qui te tente dans tout ce qu'il y a? »

Et la je me posais la question, elle va choisir quoi? Un genre de film a l'eau de rose comme toute femme? Ou... Un truc plus original. Mais attends.... Je viens de remarquer, j'ai du mal à la regarder dans les yeux maintenant. Pourquoi? C'est ce que j'ai vu d'elle tout a l'heure qui m'a tant perturbé que ça? Oui bon d'un côté....

Oui bon on change de sujet on parle de cinéma la! Oh on se caaaaaaaaaaaaaaaaalme.

La sensation était un peu plus lourde qu’à l’aller. Lev semblait gêné. Il évitait mon regard.
Visiblement, j’avais produit un certain effet tout à l’heure. Pour moi, ce n’était qu’une situation étrange, pour lui…

Je ne savais pas quoi en penser. J’étais flattée, habituée, et je ressentais un soupçon de regret dans cette petite distance que mettait son regard. Je commençais à peine à m’habituer au fait que je pouvais fréquenter un homme régulièrement sans connaitre le solde exact de son compte en banque, que mes relations avec la gente masculine n’étaient pas forcément charnelles et superficielles… Et là je sentais que quelque chose basculait lentement. Très lentement. Ce n’était pas quelque chose de désagréable. Etrangement, rien ne l’était quand ça concernait Lev. Mais c’était encore trop rapide pour que je trouve un moyen de contrôler, manipuler cette situation à ma guise, et ne pas me faire emporter comme s’il s’agissait d’un courant beaucoup trop fort moi.

Je n’avais pas l’habitude de me laisser porter par une situation, faire assez confiance au destin, aux gens, pour me dire que tout ira bien pour moi. Ce genre de choses me faisait peur.

Tout en songeant à ce problème, je laissai Lev chercher les horaires du cinéma.

« Y'a un film qui te tente dans tout ce qu'il y a? »

Je me penchai et observai la page, réfléchissant toujours au souci relationnel qu’une parcelle de peau avait posé.

Il fallait le remettre en confiance.

Peut-être qu’il pensait que je le prenais pour ce qu’il n’était pas. Après tout, il a toujours veillé à ce que je ne le considère pas comme un pervers. Qui sait. Le problème venait peut-être tout simplement de là. Il me suffirait donc de faire comme si de rien n’était, pour lui montrer que je ne lui en voulais pas.

C’était une bonne idée. Passons à cette séance de cinéma maintenant.

- Hmm, j’aime bien les thrillers et toi ? Demandais-je en scrutant la liste de films proposés.

Il y avait pour tous les goûts. Comédie, comédie romantique, drame, drame romantique, horreur, horreur romanti… ah non. Heureusement. Le romantisme avait un arrière-goût d’hypocrisie pour moi. Même le drame virait au comique quand il y avait une histoire d’amour en jeu.

Je pointai un titre sans toucher l’écran pour autant.

- Celui-là à l’air pas mal.

Je me penchai délibérément dans son champ de vision pour capter son regard qui m’évitait. Ne voulant pas le brusquer ou lui transmettre un quelconque reproche, je souris avec douceur.

- Tu en penses quoi ?

-Hmm, j’aime bien les thrillers et toi ?

Ouf pas de film à l'eau de rose. Ça me rassure, parce qu'il n'y a rien de plus gavant que ce genre de film, s'est prévisible , répétitif et sans action.

-Celui-là à l’air pas mal.

Histoire d'en savoir plus sur ce film, je clic sur la bande d'annonce. Je la regarde un instant avec la sirène.

-Tu en penses quoi ?

Je réfléchie un court instant regardant pour le moment seulement l'écran de mon ordinateur. J'hausse les épaules ne saisissant pas le simple faite que Symphonie essaye de me rendre à l'aise. Non, je ne veux pas avoir... La gaule... C'est.... Bizarre d'avoir la gaule en voyant une amie... En sous vêtement. Je me mord la joue, et me gratte la nuque.

« Pourquoi pas... »

Je finis par me lever pour aller vers la cuisine et ouvre le frigo. Je n'aime pas cuisiner et il n'y a plus grand chose en reste... Fait chier. Je retourne sur l'ordinateur.

« Il commence à 16h ça te va comme horaire? Sinon il y a plus tard. »

Je me sens mal à l'aise encore...

« Au faite... »

Je soupire.

« Encore désolée pour tout à l'heure. Quand on était chez toi. »

[c'est nul et court, désolée TT]

[t'inquiète, ça me va, les tranches de vie sont toujours un peu dures à écrire]

« Pourquoi pas... »

Je soupirai intérieurement. C'était pas gagné.

Je l'observai se lever pour aller dans la cuisine, posai un coude sur le bureau, fermai le poing et y appuyai ma joue. Je n'aimais pas le voir aussi mal à l'aise, mais que faire pour y remédier ?

Il revint et je me redressai.

« Il commence à 16h ça te va comme horaire? Sinon il y a plus tard. »

Je souris.

- Ça sera parfait.

« Au faite... »

- Oui ?

« Encore désolée pour tout à l'heure. Quand on était chez toi. »

Ah ben voilààà ! On abordait enfin le sujet !

J'avais envie de le prendre dans mes bras en voyant sa tête de chien (enfin ici ça serait plutôt un loup) battu. Mais bon. Il était déjà assez gêné comme ça, je crois.

Toujours souriante, je le rassurai:

- Oh c'est pas grave tu sais, j'étais un peu surprise, mais je ne suis pas spécialement pudique en général.

Enfin... Il y avait des degrés de pudeur...

- La seule chose qui me gène c'est qu'on voie ma nageoire. Avouais-je. C'est bizarre, non ?

Encore et toujours souriante, à croire que cette fille à une joie de vivre insaisissable, mais quelque chose m'empêchais de croire ce genre de chose.

-Oh c'est pas grave tu sais, j'étais un peu surprise, mais je ne suis pas spécialement pudique en général. 

Ouais... Mais ça ne m'a pas empêcher d'avoir cette sensation bizarre quand je l'ai vu. Va falloir que je gère ce genre problème, sinon quand on dormira ce sera un vrais problème. Au pire je dormirai de nouveau au canapé. Ça peut-être une autre solution ça aussi.

-La seule chose qui me gène c'est qu'on voie ma nageoire. C'est bizarre, non ?

J'hausse les sourcils surpris par cette découverte.

« Ah bon? »

Sans vraiment réfléchir je demande bêtement.

« C'est commun chez les sirènes ça? »

Je finis par fermer la page internet de mon ordinateur et me lève pour retourner vers la cuisine tout en écoutant Symphonie, je bois vite fait deux trois gorgé d'eau et constate pour la deuxième fois qu'il n'y avait pas grand chose dans le frigo.

« Bon... On mangera dehors aujourd'hui, y'a pas grand chose dans le frigo, je ferais les courses demain. »

Va falloir que je prenne sur moi et que je ne m'énerve pas contre le service et surtout le patron. En faite... Ouais non je vais forcement m'énerver.

« Quoi que non oublie l'idée, je risque d'y foutre un bordel monstre, je vais acheter des trucs tout fait si ça te conviens. »

« Ah bon? C'est commun chez les sirènes ça?»

Euh.... Comment dire....

- Je pense que mes congénères sont beaucoup plus pudiques que moi. Nous ne sommes que des femmes sous l'eau, alors ça ne nous dérange pas de ne porter aucun vêtement. Par contre, quand il s'agit de rencontrer des hommes pour la première fois, c'est une toute autre histoire.

Enfin, ma première rencontre avec la gente masculine avait levé toute inhibition et toute illusion à leur sujet. Une rencontre brutale et extrêmement dégradante. Me montrer nue n'avait plus été un soucis, puisque c'était devenu une obligation. La seule chose qu'il me restait était mon apparence aquatique.

Lev s'était de nouveau levé et était parti dans la cuisine. Il n'avais pas pu voir mon expression s'assombrir à ces pensées. Tant mieux. Je n'avais pas envie de gâcher cette journée.

« Bon... On mangera dehors aujourd'hui, y'a pas grand chose dans le frigo, je ferais les courses demain. »

- Pas de soucis.

« Quoi que non oublie l'idée, je risque d'y foutre un bordel monstre, je vais acheter des trucs tout fait si ça te conviens. »

Je souris et tentai un brin d'humour.

- Oh, je suis sûre que certaines personnes là bas rêveraient de voler. Tu serais le professeur idéal !

Je me levai à mon tour et me dirigeai vers la porte.

- J'ai choisi le film alors c'est à toi de choisir le restau. Tu aimes quoi ?

-Oh, je suis sûre que certaines personnes là bas rêveraient de voler. Tu serais le professeur idéal !

Je ris doucement à la blague c'est fou, c'est la première fois que quelqu'un rigole de ma violence, ça fait du bien. Elle se dirige vers la porte me faisant comprendre à ce moment la qu'elle souhaite manger à un restaurant.

- J'ai choisi le film alors c'est à toi de choisir le restau. Tu aimes quoi ?

J'hausse les épaules n'aillant pas de préférence particulière et finit par la suivre.

« M'en fou tant qu'il y a de la viande. »

Voilà, après je ne vais pas vous imposez la partie un peu barbante qui est le quotidien de deux... Amis? Qui vont au restau' et qu'ils ont finis par avoir des menus gratuit après 4 serveurs qui ont volés par le simple fait qu'ils ne sont pas foutue d'articuler quand ils parlent et de prendre les commandes correctement. On a finit par aller au ciné et après une mais je dis bien qu'une personne qui à voler parce qu'il parlait trop fort, on s'est retrouver seul dans le ciné à ce regarder un film. Il y avait même des boissons et confiserie abandonné qu'on à pu finir. Bah quoi?! C'était abandonné.

Et après bah Symphonie reste chez moi, je n'ai enfin de compte pas eu de problème en dormant avec elle, oubliant presque la boulette de tout à l'heure chez elle. On a finit par avoir des habitudes, des soirs elle est là d'autre pas. Mais je n'ai jamais chercher à comprendre le pourquoi de ces absences, ce n'est pas comme si elle habitait chez moi, et ce n'est pas comme si on était en couple. Elle fait ce qu'elle veut. Elle est rester plusieurs jours, elle en avait peut-être marre d'être ici. Ou peu être que je l'ai énervé, ou alors elle veut tout simplement rester seul chez elle.

Enfin, bref.