Adaptation à venir [suite]

Adromeda ne se trompait pas, de l’expérience professionnel... je n’en avais point! Car jamais je n’aurais crû qu’il jour il me soit obligé de me mêler à la population et de vivre comme tout humanoïde. C'est-à-dire… en travaillant! En dragon, je n’en avais pas besoin, je savais survivre de la nature pour le peu que j’avais besoin, et j’hibernais la plupart du temps. Lorsque j’avais « travaillé », c’était pour protéger, et bien souvent les villageois me récompensaient dans le temps, par des moutons ou des bœufs. Pour moi c’était bien suffisant! L’argent n’avait jamais eu de sens pour moi. J’allais devoir l’apprendre! J’étais prêt à relever le défit. Les nouveautés ne m’effrayaient pas. La seule nouveauté que je ne supportais pas, était mon corps.

Son bras sous le mien, tel le gentilhomme des siècles passés, je me laissais guider vers cette nouvelle vie qui allait être la mienne. Je lui confiais mon être, m’abandonnant avec confiance, alors que j’en savais, en vérité, bien peu sur elle. Elle était de ma véritable race après tout, même si ça ne prouvait rien sur ses intentions. Le trajet ce fit en silence, bien que mes pensés ne s’arrêtèrent pas pour autant. Bien au contraire. Je voyais et ressentais tous ces regards de haine qui pouvaient se poser sur moi. Comment savaient-ils donc que j’étais un démon? S’ils le ressentaient, je devais trouver moyen de contrôler mes pouvoirs, afin de cacher cette nature indésirable. Ils me faisaient sentir si vulnérable, petit. Comme j’en avais horreur! J’avais l’envie impossible de les congeler sur place. Fort heureusement, j’étais bien accompagné.

J’acquiesçais en la suivant à l’intérieur de l’établissement, comprenant parfaitement ce qu’elle voulait dire. Mon apparence allait être une chose à changer, je le savais très bien. Mais je n’avais aucune connaissance, ni aptitude pour la mode. La suivant à la table, je ne pouvais m’empêcher de regarder tout ce qui ce trouvait en ce lieu. Fasciné par des objets qui m’étaient inconnus. Mon regard s’attarda sur une personne qui parlait seul avec un petit bloc de plastique contre l’oreille. J’en avais un truc comme ça dans mes poches!! Mais je n’avais encore jamais compris à quoi cela pouvait bien servir au démon… Je m’installais devant ma compagne, poursuivant mon exploration visuel de l’endroit, jusqu’à ce qu’un carton me soit tendu. Je pris la carte dans mes mains avec surprise et regardais en quoi ça consistait.

« Ma foi! Le menu est beaucoup plus varié que de la dernière fois que je suis allée dans une auberge! Mais je me sens malaisé de vous laissez payer, bien que je ne sais la valeur de ce que j’ai sur moi, si ce serait suffisant.»

Bien qu’il y avait que très peu de met dont je comprenais de quoi il s’agissait. J’étais confus, et ne savait que choisir, fort heureusement, Andromeda eu la patience de m’expliquer les plats. Les bonnes pièces de gibiers n’existaient plus? Tout me semblait si petit… Je ne m’habituais pas à ce nouvel estomac beaucoup plus petit que mon ancien, qui très probablement ne prendrait pas plus que l’une de ces assiettes que je trouvais petites. Après un moment de réflexion, mon choix fut fait.

« Je vais prendre un hamburger frites avec une cruche d’eau, merci! »

Il paraissait que c’était très bien! Je n’avais aucune idée de ce que j’aurais en bout de ligne dans mon assiette. Je donnais le menu à la serveuse et portait mon regard doré sur ma nouvelle patronne. Je devais avoir l’air ridicule avec la capuche de ma veste encore sur ma tête, mais l’idée de montrer mes cornes m’horrifiait d’avantage. Je souriais lorsqu’elle parla de la possibilité de me jeter dans la fausse aux lions. C’était bien le moyen le plus rapide de m’apprendre, bien que je risquais de faire des erreurs plus importante aussi.

« En effet. Mais vous savez, il n’y à que quelques heures que je suis en ville. Alors… Malheureusement, je n’ai rien vue pour le moment. Et… ooh…»

Je regardais avec surprise l’assiette qui venait d’être posé devant moi. En fait, c’était tout simple comme met! Et ça sentait délicieusement bon! Je pouvais sentir mon ventre se tordre de faim, lui qui n’avait pas eu de repas aussi… raffiné?... depuis la guerre. Je me retenais de presser le pain afin d’en voir l’effet, jouer avec la nourriture était mal polie. Souriant face à cette découverte culinaire que je m’apprêtais à goûté, je relevais les yeux sur la dragonne, pour changer d’expression aussitôt. Touché, compatissant de cette émotion qu’elle cachait.

« Il y a quelque chose qui ne va pas?»

Avais-je fais quelque chose de travers? Ou alors je lui remémorais de douloureux souvenir? Une part de ma vie avait été consacré au bien des autres, et j’en avais bien apprit à déchiffrer les émotions, aussi éphémère étaient-elles. Le mieux valait pour l’instant de changer de sujet, nous n’étions pas en un lieu adéquat pour quelques confidences.

« Je ne suis pas bien difficile, bien que j’aurais tout de même un critère pour le logement. De l’espace. Je n’ai aucun problème d’être confiné dans des grottes, mais allez comprendre pourquoi, enfermé entre 4 murs trop rapprochés, cela m’a toujours angoissé. »

Un grand loft, ou un hangar transformé en appartement, voilà ce qui serait très probablement l’idéal pour moi. Toute la fioriture d’apparat, la décoration, n’avait pas d’importance. Tant que c’était propre et grand. Je pris le burger dans mes mains pour en prendre une bouchée, et en savourait le goût.

« Hm! C’est délicieux! Vous ne prenez rien à manger d’ailleurs? »

Je ne remarquais que maintenant le simple thé qui était devant elle. Trop absorbé devant mes découvertes pour le remarquer avant.