L'oublie c'est pas top... [PV: Lev-Shinji]

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La première chose qu'elle ressentie fût une brise fraîche, puis la chaleur du soleil et enfin le parfum chaud des fleurs amené par la brise venant de loin. Elle y sentait des odeurs puissantes, d'autres plus douces, plus sucrées. Elle chercha un instant dans sa mémoire pour savoir si elle connaissait ce genre d'odeur, mais rien. Elle chercha son nom ou son prénom, mais rien de ce coté-là non plus.

Elle ouvrit grand les yeux, paniqué par le fait de ne rien connaitre, même pas son nom. La lumière de la journée l'éblouie ce qui la fit grimacer, elle plissa les yeux et observa autour d'elle. Ce qu'elle vit la fit sourire, c'était magnifique, un chef d'œuvre de la nature: Une gigantesque plaine où poussait des fleurs magnifiques, de tailles, de formes et de couleurs différentes. Des arbres étaient parsemés un peu partout, il n'y en avait que quelques-uns, offrant un peu d'ombres à des marcheurs ou des créatures de passages, un petit ruisseau zigzaguait à travers les fleurs et l'herbe. Et au loin on pouvait apercevoir des sortent de ruines, ou peut être un amoncellement de pierre et d'autres choses.

Elle inspira profondément, humant les odeurs des fleurs, c'était délicieux ! Elle s'était assise, elle entreprit de se regarder, pour voir s'il n'y avait pas de blessures ou quoi. Et étrangement elle se surprit à être entièrement nue, c'était sans doute mieux comme ça, plus facile pour s'examiner.

Elle regarda ses mains, qui ne semblait pas avoir de problème apparent sauf qu'elles étaient en une sorte de métal, tout comme le reste de ses avant bras, elle fit bouger ses doigts, les différentes articulations produisirent un léger bruit, mais ça ne semblait pas grave, tant qu'ils bougeaient ! Un chemin lumineux parcourait le dos de ses mains et ses avant bras, sûrement l'électricité qui permettait l'activation des circuits de contrôles.

Mis à part ceci, rien n'était ou ne semblait anormal, tout fonctionnais correctement, tant mieux !
Elle se redressa et un léger cliquetis attira son attention, quelque chose était suspendu à son cou, des sortes de petites plaque où était gravé des mots, elle pouvait les lires.

- Sera...

Elle toussa, sa voix était déformée et sa gorge lui faisait mal. Elle prit une inspiration par la bouche, faisant circuler de l'air à grands flots dans sa trachée. La douleur était passée et la toux aussi.

- Seraphine Gumi.

Cette fois pas de douleur, sa voix n'était presque plus déformé, c'était un peu comme si une machine vous parlait, mais une machine ressente, hein ? Pas les vieux trucs qu'on voit dans les premiers films de SF.
Et elle resta là, à contempler le paysage, à respirer la délicieuse odeur des fleurs. Nue, mais tellement à l'aise !

Un nouveau quotidien s'installe, et ce nouveau quotidien là ne me déplaît pas du tout. La compagnie de Symphonie chez moi était appréciable, malgré les absences injustifiées et fréquentes, ça ne me dérangeais pas vraiment. Elle fait ce qu'elle veut... Après tout... Ce n’est pas comme si j'étais.... Son petit copain... Oui bon BREF! Changeons de sujet. Comme d'habitude histoire de tuer le temps, je me balade en ville et croise un vampire. Ce mec la puait le vampire, et de suite, flash back du massacre de ma meute qui hantait mes rêves depuis des années, et là de suite....

« Saaaaalllllleeeee vaaaaammmpiiiiiiiire! »

Je m'énerve.

« Deeeee MERRRRRDE! »

Et bien entendu je prends ce qui est à porter de main, une grosse poubelle de ville métallique, je la décroche du sol et la balance sans remord sur le vampire apeuré par l'attaque.

« Non mais ça ne va pas?! T'es malade?! »

Je le regarde avec de gros yeux et le vampire comprend de suite ma race, souvent en conflit contre la sienne.

« Oh merde.... »

Puis il s'en va en courant espérant me fuir avec sa vitesse. Les dents serrées j'arrache un panneau de signalisation.

« Je te rattraaaaaperaiiiii et je vais te buuuuuteeeeeeer! »

Je lui cours après tentant de l'assommer avec mon panneau, notre course nous fait sortir de la ville et nous continuons donc dans la plaine. Le vampire avait un assez bon instinct de survit, il courait vite et évitait la plupart du temps mes coups de poteau.

Un peu plus loin pendant notre course. Le vampire finit par s'arrêter, je profite de cet instant pour le faire voler tel qu'une balle de tennis avec sa raquette. Tel que le Team Rocket dans Pokémon, il vole mais sans dire de slogan et c'est là que je vois à mon tour la raison de l'arrêt soudain de ma victime, une jeune fille en plein milieu nue.

« Euh.... »

Le gros beug, que faire dans ce genre de situation? Je me gratte la tête réfléchissant à une solution, la fixant tout en prenant soin de ne pas non plus la mater ou la dévisager, j'enlève ma veste et la pose sur son épaule.

« Je ne sais pas si t'es au courant, mais faut éviter de traîner nue dehors, y'a pas mal de pervers. »

Les sourcils froncés j'attends sa réaction.

Invité

Depuis l'incident avec les bombes, la bibliothèque avait du fermer ses portes pour cause de rénovation, et malgré ma proposition d'aider aux travaux, ma patronne m'avait bien dit de ne pas remettre les pieds là-bas jusqu'à ce que tout soit terminés. Plutôt sympa, certes, sauf quand on savait que les lieux allaient être fermés pour plus de trois mois et que par conséquent, mon salaire allait grandement diminuer afin de payer les travaux plus facilement. Trois mois... Soit douze semaines, ou quatre vingt quatre jours... Bon sang... Ce que ça allait être long! Autant de temps à ne rien faire...!Les premiers jours, j'étais resté cloîtré chez moi, devant mon écran de pc à attendre que les heures passent, en jouant à des jeux que je ne savais même pas posséder. Je m'étais même rendu compte qu'Hideo s'était mis à télécharger des applications sexy et qu'il s'était crée un compte sur un célèbre réseau social. Le bougre avait déjà embobiné au moins six sept filles qui se battaient par messages pour savoir laquelle d'entre elles la méritait le plus. Les pauvres... Si elles savaient. Mais il fallait avouer qu'il avait du succès et qu'il ne se faisait pas n'importe qui non plus. L'une d'entre elles par exemple était la fille d'un riche hommes d'affaires du coin... Il me faudrait donc être plus prudent aux endroits où j'allais. Parce que si je finissais par tomber sur elle un jour... Ben... Je serais dans une belle merde.

Les cinq premiers jours s'étaient écoulés ainsi. A l'un de mes réveils, j'avais à nouveau trouvé une femme dans mon lit, assez mûre en plus de cela, sans doute plus âgée que moi et n'avait eu aucun mal à me débarrasser d'elle. Quant à l'autre, je n'avais pas eu le temps d'intervenir, et c'était Masashi qui l'avait mise à la porte en plein milieu de la nuit parce qu'elle prenait trop de place sous les draps et qu'elle avait posé ses pieds froid sur ses jambes, enfin, les miennes. Enfin bref, c'était l'ennui total, et je commençais sérieusement à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire pendant les semaines qui suivraient.

Du moins jusqu'à ce que j'ai la brillante idée, ou plutôt jusqu'à ce qu'Hideo ait la merveilleuse idée de sortir hors de la ville et d'aller se promener dans les vieux monuments pour en savoir un peu plus sur la ville avant la guerre. Alors, certes, jusque là, c'était une très bonne initiative... Mais une fois arrivé là-bas, le problème avait été que mon corps s'était sentis attiré par quelque chose et que par conséquent, mon autre personnalité avait été obligé d'y aller, ne contrôlant pas véritablement elle-même mes membres alors qu'elle était la seule à être consciente à ce moment là. Et cela, si je le savais... C'était qu'un phénomène encore plus étrange s'était produit.

Nous nous étions retrouvés dans une vaste salle, avec un large autel en plein centre, comme dans un temple. Des piliers en marbres blanc formaient un arc de cercle devant nous et chacun d'entre eux représentaient tour à tour un homme ou une femme au visage caché par un masque de loup, comme ceux que l'on portait autrefois au carnaval de Venise. Trop curieux, Hideo avait fait le tour des statues avant de se ruer vers l'autel qu'il avait à peine eut le temps d'effleurer. Une décharge lui avait traversé le bras et s'était répandu dans mon corps tout entier. Hideo avait subitement perdu le contrôle et c'était Masashi qui l'avait prit l'espace de quelques secondes avant qu'à mon tour je ne le prenne également. Je n'avais certes pas pensé à compter, mais j'étais sûr et certain que cela n'avait pas duré plus de deux secondes avant qu'à mon tour je ne cède la place... A la bête qui était en moi. Habituellement, mes transformations n'étaient pas douloureuses et longues, mais là, ce fut l'exception. Toujours rapide, mais bien plus effrayante, plus sombre, plus... dure. Je n'avais jamais ressentis cela. Mes os craquaient, ma peau se déchirait et se régénérait à grande vitesse, me causant bien plus de douleur que je n'en avais eu jusque là dans ma vie. Je me retrouvais à genoux et je voyais la peau de mes mains se craqueler et en dessous, apparaître la fourrure de mon pelage sombre. Des hurlements m'échappèrent alors que ma mâchoire s'allongeait. Je n'en pouvais plus, j'allais... Je vais... Je...

♪♫♪

Le trou noir. Quand j'ouvris les yeux, je ne me souvenais de rien de ce qui s'était passé. Je n'avais aucun souvenir de ce qui s'était déroulé après ma transformation, mais j'avais repris forme humaine. Et il faisait jour. Et j'étais nu. Entièrement.

Un frisson me traversa l'échine alors que je me redressais sur les coudes. En me retournant, je vis que l'autel du centre avait reculé et cédé la place à un escalier qui s'enfonçait dans les profondeurs des ténèbres. J'étais en plein milieu des plaines, et j'étais nu. Par conséquent, je ne pouvais pas rester comme ça, il me fallait trouver des fringues. Me relevant tant bien que mal, je grimaçais en sentant mes muscles tirer douloureusement. Je pris l'escalier et, à peine avais-je posé un pieds sur la première marche, que des torches s'allumèrent pour éclairer les lieux. Je descendis donc et écarquillais les yeux en arrivant en bas. Il s'agissait là d'une autre pièce circulaire, assez grande pour contenir une armoire en bois et un large lit où était accrochés de grandes chaînes qui me paraissaient bien solide. Laissant mon regard traîner sur le lit et les chaînes, je me reprenais rapidement et me dirigeais droit vers la commode que j'ouvrais. Je farfouillais un peu et en sortais finalement des vêtements qui étaient un peu près à ma taille. J'enfilais donc un jean noir et une chemise blanche ainsi qu'un blouson en cuir et une paire de chaussure de ville foncé.

Une fois entièrement vêtu, je me précipitais vers l'escalier et revenais dans la première pièce que j'avais trouvé. Je n'avais trouvé aucun moyen d'attacher mes cheveux et ils restèrent donc à retomber en cascade sur mes épaules et dans mon dos. Alors que j'observais l'endroit, je me sentais soudainement oppressé et j'eus le besoin de sortir immédiatement, ce que je fis.

Une fois à l'extérieur, même si j'étais loin de comprendre ce qui m'était arrivé, et surtout pour cela à vrai dire, je décidais de rentrer incognito jusqu'à chez moi et de là, y chercher une explication plausible. Je reprenais donc ma route vers la ville, le regard perdu et l'esprit complètement ailleurs. Au bout de quelques minutes, l'esprit encore embrouillé, je me rendais compte que je ne connaissais pas la route pour retourner jusqu'à mon appartement. Je grommelais et finissais par prendre un chemin par hasard. Je m'étais enfoncé à travers un regroupement d'arbres pas assez grand pour qu'on ne le qualifie de forêt et aboutissais finalement sur une autre route. Où se trouvait un gars et une fille, qui, alors que je la regardais un peu plus attentivement, était... nue.

«Euh...»

D'abord prêt à leur demander mon chemin, j'hésitais maintenant entre faire comme si je n'avais rien vu et m'en aller ou me rapprocher un peu plus et leur demander tout de même. Puisque après tout, c'était là certainement ma dernière occasion.

Invité

Elle souriait, tout était si beau et le soleil donnait l'impression que tous brillait, quel spectacle magnifique ! Et là un bruit retentis, un bruit sourd et métallique, quelque chose vola, pas quelque chose, quelqu'un, elle se mit à rire, alors les gens peuvent voler ?

Et alors qu'elle riait, quelqu'un déposa une veste les épaules de la Cyborg.

« Je ne sais pas si t'es au courant, mais faut éviter de traîner nue dehors, y'a pas mal de pervers. »

Elle s'arrêta de rire et lui sourit.

- Ce sont des fleurs, les pervers ? C'est vrai qu'il y en a beaucoup ici, je trouve ça tellement jolie.

Elle semblait terriblement sérieuse, soyer doux avec elle, elle a perdus la mémoire après tout.

- Tu ne trouve pas que cet endroit est superbe ? Tout semble sortir d'un rêve !

Trouvant qu'il commençait à faire chaud, elle laissa tombé la veste de ses épaules et lui rendit, elle ne semblait pas avoir besoin de ce genre de choses, tout du moins elle ne ressentait pas l'utilité d'en porter. C'était tellement abstrais tout ça, les vêtements, la pudeur, la honte, elle connaissait ces notions mais s'en fichait, elle se sentait bien nue, alors pourquoi porter des habits ?

Elle posa sa main droite sur son ventre, au niveau de l'estomac, une légère pression s'y était installé et il ne fallût pas longtemps avant qu'il ne se mette à gargouiller, gargouiller était un euphémisme on aurait plus crue à un grondement de tonnerre. Elle avait faim, c'était clair, limpide même.

Elle regarda le nouveau venu avec de grands yeux et une mine toute mignonne, apparemment elle savait faire en sorte d'avoir ce qu'elle voulait !

Désoler du temps que j'ai mis...

[pas de problème ^^]

À vrais dire, je n'avais pas remarquer que le vampire que j'ai fait voler avait fait rire la jeune fille. Car il y avait une réaction à mon geste envers elle bien plus surprenant encore. Alors que je lui m'étais en garde que la pudeur est une qualité fortement conseillé, elle sourit et me répond:

-Ce sont des fleurs, les pervers ? C'est vrai qu'il y en a beaucoup ici, je trouve ça tellement jolie.

J'hausse les sourcils et lâche tout connement un:

« Hein? »

Puis un mec au cheveux noirs tout aussi bizarre surgit de nul par... Et dire qu'il est de la même race que moi, ça se sent à plein nez...

-Tu ne trouve pas que cet endroit est superbe ? Tout semble sortir d'un rêve !

« Euuuuuuuh... Ouais, même si la montagne c'est encore mieux. »

Je me gratte la tête me demandant pourquoi cette très jeune fille avait une réaction pareille, elle sentais la ferraille, c'est donc une Cyborg. Elle laisse tomber ma veste que je lui avait gentiment proposer et reste encore nue dans la nature aillant très certainement pas compris ce que j'ai tenter de lui explique il y a quelque seconde. Je reprends ma veste et la met de nouveau sur sa tête et répète tel qu'un père qui protège sa fille.

« Cache au moins tes parties intimes! Y'a un mec là bas, et c'est plutôt ce genre de personne qui pourrait être un pervers. Pas les fleurs, elles n'ont pas encore eux la chance de posséder des yeux. »

Je finis par fixer le nouveau venue, méfiant. Cette fille à l'air complètement perdue. On croirait qu'elle est sortie d'un autre monde, il ne faudrait pas qu'elle tombe sur un pervers ou une personne malveillante qui profiterai de son ignorance pour faire d'elle ce qu'il veut. Et elle a un lieu ou dormir? Elle a de la famille? Mais surtout, comment c'est-elle retrouvé dans la plaine, complètement nue. Je finis par regarder l'inconnue d'un air déjà un peu plus menaçant.

« Un problème? »

Invité

Oh bon sang... Mon Dieu... Du moins si il en existait un ici bas... Pourquoi était-ce tombé sur moi? Hier, il m'étais arrivé le truc le plus bizarre qui ne m'était jamais arrivé dans la vie, et maintenant... ça. Qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire? Comment je devais réagir, surtout? Quel comportement adopté en une telle situation? J'avais beau chercher, je ne savais pas, et c'était assez frustrant. Moi, tout ce que je voulais, c'était retrouvé mon chemin jusqu'à la ville. Peut-être que j'aurais du faire comme si de rien n'était, et passer à côté. Moui, c'est ça... C'était ce que je devais faire. Je ne voyais rien d'autre que cela. C'était donc ce que je m'apprêtais à faire quand je tournais la tête et croisais le regard de cette nana. Pourquoi est ce qu'elle me regardait comme ça? Qu'est ce qu'elle avait? Jusque là, je n'avais pas entendue son ventre gargouiller et d'un seul coup, il se fit entendre, le bruit de son estomac qui n'avait probablement rien avalé depuis la veille me parvenant jusqu'aux oreilles. Malheureusement, je n'avais rien à manger sur moi. Et maintenant que j'y pensais... Ben j'avais faim, moi aussi. Je grimaçais et relevais finalement les yeux en entendant l'autre personne, un homme cette fois, et pas complètement nu -remarque, ça aurait pu en expliquer des choses-, se mettre à faire une sorte de morale à l'inconnue.

Je haussais alors un sourcils, me demandant ben quel lien il pouvait y avoir entre ces gens, que je fronçais ensuite en entendant que l'on parlait de moi. «Y a un mec là-bas»... qu'il disait. Et il me traitait de pervers en plus. Manquait plus que ça. Soupirant discrètement, je venais me masser la tempe tout en réfléchissant au chemin qu'Hideo avait bien pu emprunter la veille pour aller jusqu'aux vieux monuments. Peut-être une image me reviendrait-elle en tête et m'indiquerait où je me trouvais et où je devais aller.

Rien ne vint, si ce n'est à nouveau la voix de ce type qui s'éleva, plus menaçante. Je laissais retomber mes bras le long de mon corps, mes poings se refermant lentement et discrètement. Sur mon visage, rien ne s'affichait, pas même un sourire ou une quelconque lueur dans le regard quand je sentis qu'il s'agissait d'un garou, tout comme moi. C'était bien la première fois que j'en rencontrais un, et pourtant, je ne m'en sentais pas plus joyeux que cela. Cependant, si il faisait partis des loups comme moi, il devait depuis longtemps avoir compris que j'en étais un. Étant donné que ma dernière transformation datait d'hier, pour quelqu'un qui avait l'odorat aussi fin que moi, je devais puer le loup à plein nez. Toujours aussi impassible, je m'approchais des deux autres d'un pas ou deux, étant encore assez éloigné.

«J'en ai un, en effet...»

Je jetais un dernier regard en direction de la gamine assise dans l'herbe.

«J'aimerais bien qu'elle enfile quelque chose... Je ne voudrais pas que quelqu'un qui passerait dans le coin nous prenne pour des pervers.»

J'avais étrangement insisté sur le mot «nous» et «pervers», cherchant quelque part à lui faire comprendre que vu de l'extérieur, il pouvait tout aussi bien avoir ce statut qu'il m'avait accordé sans même me connaître.

Invité

Les montagnes ? Elle savait ce que c'était, des tas de roches et de terres plus hauts qu'une colline, elle savait que ça, c'était déjà un bon début. Elle inspira profondément, voulant encore humé l'odeur des fleurs, mais quelque chose lui recouvrit la tête, la plongeant instantanément dans le noir. Il fallut quelques secondes à Seras pour qu'elle puisse voir la lumière filtré à travers le tissu, c'était une nouvelle façon de découvrir le monde ça lui plaisait, beaucoup même. Elle sentit la veste, de nouvelles odeurs lui parvins, de la transpiration, de l'herbe et une odeur plus faible, mais plus imposante, plus ocre, plus...bestiale ? Elle appréciais ce mélange d'odeur, il caractérisait son porteur. Ce nouveau monde était intéressant, dans une mi-obscurité, ou planait cette odeur nouvelle, mais le vrai monde était mieux, elle retira la veste de sa tête.

Elle n'avait même pas pris la peine d'écouter le détenteur de la "veste-autre-monde". Une certaine tension était arrivé entre le nouveau venus et le détenteur, à parement ils ne s'appréciaient pas, pourquoi ? Alors là, c'était une question trop dure pour Seras, tout Ce qu'elle voulait c'était profité du soleil et des fleurs, mange aussi, elle avait carrément la dale ! Son ventre ne se faisait pas prier pour gémir, grogner et gargouillé !

Tiens, le nouveau voulait aussi qu'elle s'habille, elle le fit donc, un peu poussé par les deux hommes, elle enfila la veste rapidement, se leva et l'attacha, couvrant le haut de son corps ainsi que ses fesses.

Elle regarda le Détenteur et lui sourit gentiment.

- J'te la rendrais plus tard, quand j'aurais des habits personnels, okay ?

Puis elle posa son regard sur le Nouveau.

- J'ai faim.

C'était une "attaque direct" sans détour, elle ne souriait plus, elle était en colère contre le Nouveau et il avait intérêt à lui donnait à manger ! Il lui avait pourrit son instant de nouveauté et de plaisir.

«J'en ai un, en effet...J'aimerais bien qu'elle enfile quelque chose... Je ne voudrais pas que quelqu'un qui passerait dans le coin nous prenne pour des pervers.»

Après la réflexion des plus désagréables de la part de l'inconnue, la jeune fille finis par enfiler ma veste pendant je moi, je me fume en deux secondes une cigarette afin de me calmer et de garder ce ''la ferme!'' qui grésillait d'impatiente de sortir de mes lèvres. Mais la voix de la jeune interromps mon excès de colère facile à atteindre.

- J'te la rendrais plus tard, quand j'aurais des habits personnels, okay ?

Elle est gentille, mais est-ce qu'elle sait qu'on ne peu pas avoir des vêtements sans argent? J'ai un doute, il suffit de voir sa réaction depuis que je l'ai vue. On dirait qu'elle a oublier beaucoup, mais vraiment beaucoup de chose... J'hausse les épaules, préférant pour le moment rester avec elle jusqu'à être sur qu'elle aura de quoi se loger et se nourrir.

« Pas de problème, tant que tu reste habillé. »

Elle finit par tourner son regard vers l'autre garou que je n'aime déjà pas.

- J'ai faim.

Ah c'était donc elle qui est la sources de ce monstrueux gargouillement? Ah bah merde alors... J'ai rien a bouffer sur moi. Va falloir aller en ville... Même si sa tenue n'est pas... Des plus correct... Son regard était virer sur le brun, elle avait nettement l'air en colère. Pourquoi? Ils se connaissent? Et il ne s'apprécie pas? C'est comme si il avait gâcher quelque chose pour elle, mais quoi?

« Euh... »

Je regarde l'inconnue.

« Elle a l'air furax, et je n'ai pas très envie de savoir pourquoi, t'aurais pas un truc pour qu'elle puisse manger par hasard? Je n'ai rien sur moi. »

Espérons qu'il sera au moins utile sur se point loin, sinon bah... En vue de sa tenue, je l'emmène chez moi pour lui donner à bouffer et surtout pour lui prêter des vêtements , les miens ou ceux d'Andro', se serai un peu mieux Symphonie mais se sont ses vêtements... Je ne me permettrai pas d'y toucher.

Invité

Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres alors qu'elle daignait enfin enfiler quelque chose. Bon certes, ce n'était pas encore ça, étant donné que la veste qu'elle portait ne lui arrivait qu'en dessous des fesses, mais au moins, mon regard n'aurait plus à passer sur son corps dénudé lorsqu'elle m'adressait la parole. J'étais donc soulager. Enfin, jusqu'à ce qu'elle se tourne vers moi et me dise qu'elle avait faim tout en me fixant étrangement.

Elle avait l'air en colère... Pourquoi? Comment? Je n'en avais pas la moindre idée. Visiblement, c'était contre moi, cependant, je ne savais absolument pas ce qu'elle me reprochait. Surpris sur le coup, je venais de reculer d'un pas et la regardais avec des yeux écarquillés. Mon regard passa rapidement du visage de la jeune femme à celui de l'autre garou tandis qu'il prenait la parole. Je finissais par détourner le regard, visiblement gêné, et passais une main sur ma nuque alors que je réfléchissais aux mots que j'allais employer.

«Ben c'est bien ça le problème... Je n'ai rien sur moi.»

Je me tournais de nouveau vers eux. Je n'avais pas envie de m'attirer des ennuis quelconque et surtout, je me sentais mal à l’aise qu'une étrangère soit ainsi en colère contre moi alors que je ne savais même pas pourquoi. Fourrant mes mains dans les poches du blouson en cuir, je haussais les épaules.

«Par contre... Si l'un d'entre vous connaît le chemin pour retourner jusqu'à la ville... Je peux toujours vous offrir le déjeuner...»

Puis, me rappelant la tenue de la seule fille présente, je me reprenais:

«Enfin... Vous pouvez m'accompagner jusque chez moi et on prendra le déjeuner...»

C'était une façon de demander mon chemin et d'en échange, leur offrir quelque chose d'autre. A condition qu'ils acceptent. Enfin, j'espérais du moins que l'un d'entre eux serait capable de me montrer le chemin jusqu'à la ville. Je baissais alors les yeux vers la fille qui se trouvait toujours en face de moi.

«Comme ça, je pourrais toujours me faire pardonner....»

De quoi, je ne savais pas, mais si ça pouvait marcher, alors tant mieux. Et puis...

«Je dois aussi avoir quelques vêtements de nana à la maison...»

En effet, il était arrivé plus d'une fois qu'une fille ou deux oublient des affaires à l'appartement. Je me souvenais même... qu'une fois, l'une d'entre elles avait voulu s'installer chez moi et qu'en partant elle n'avait pas récupéré la moitié de ses vêtements qu'elle avait déjà entassé dans mon armoire.

Invité

Sa, elle avait bien compris qu'il fallait qu'elle reste habillé, même si elle n'appréciait pas vraiment les frottement du tissu sur sa peau, c'était désagréable et pas naturelle, le nudisme c'était mieux ! Pas de choses qui te gratte au niveau du cou, pas de perte de mouvement, pas de frottement de plus en plus chiant...

Elle se gratte, partout, un peu fort à certains endroits, laissant de belles marques rouges et quelques griffures. Les mains en métal c'est cool, mais au bout d'un moment ça peu devenir gênant.

- La ville ? Rassemblement de maisons, d'immeubles et de centres commércials... Je ne sais pas où c'est. De toute façon je ne connais que cet endroit. Demande au Détenteur...

Elle avait continué à ce gratter, elle détestait cette veste qui la fascinait quelques minutes plus tôt. Elle aurait voulues s'en débarrassé, mais ses deux accompagnateurs semblait vraiment vouloir qu'elle porte quelque chose sur elle.

Déjeuner ?! Quelqu'un avait dit déjeuner ?! Elle s'était focalisé sur ce simple mot, et avait tout de suite fait un lien avec de la nourriture.

Elle s'agrippa de suite au Nouveau, acceptant par ce geste son invitation et la nourriture qu'il proposait.

- On va chez lui !

«Ben c'est bien ça le problème... Je n'ai rien sur moi.»

Je soupire d'agacement, et bien c'était bien notre veine, enfin sa veine. Je vais finir par regretter de m'adresser au jeune fille perdue sans vêtement.

«Par contre... Si l'un d'entre vous connaît le chemin pour retourner jusqu'à la ville... Je peux toujours vous offrir le déjeuner...»

Je soupire d'agacement et le laisse continuer préférant d'abord voir la réponse et la réaction de l'inconnue et étrange jeune fille. Et la réaction fut immédiate! Ah tiens... Depuis combien de temps elle se gratte autant comme ça?

-La ville ? Rassemblement de maisons, d'immeubles et de centres commércials... Je ne sais pas où c'est. De toute façon je ne connais que cet endroit. Demande au Détenteur...

Elle se jette sur le petit brun et acclame.

- On va chez lui !

Immédiatement je fronce les sourcils et dit d'un air surpris et amer.

« On? »

Je me met à ricaner et fait un non de tête immédiat.

« Ce sera sans moi. »

Puis je les fixe me rendant compte que je suis le seul ici à connaître le chemin qui vont les mener en ville. Je me met alors à soupirer d'agacement.

« Tout ce que je compte faire c'est vous emmener en ville après je vous y laisse entre vous, j'ai autre chose à faire avant ce soir. »

Ouais mais faire quoi? Mh...Ouais mais non je vais rester sur cette phrase, je n'ai pas envie de me retrouver chez se loup-garou à bouffer je ne sais quoi. Je leur tourne le dos et commence à aller en direction de la ville.

« Bon allé moi j'y vais, y'a juste à ma suivre si vous voulez allez en ville. »

Je fixe un court instant les deux jeune gens de mes yeux jaunes et continue la route.

Invité

Immobile, les mains toujours dans les poches, je restais silencieux en attendant qu'une réponse vient de l'une ou de l'autre. La première qui me fut donnée était assez bizarre... Et a vrai dire, je crois que l'espoir qu'elle soit la bonne s'était effondré aussitôt les premiers mots prononcés. Sur mon visage, rien ne s'affichait, mais intérieurement.. Je me posais pas mal de questions sur cette nana. Elle parlait étrangement, et avait un comportement tout aussi étrange, n'avait visiblement jamais pensé à mettre de vêtements, et disait ne connaître que cet endroit. Hum... A vrai dire, comment être plus bizarre que ça? Et puis, il y avait ce bras mécha qu'elle avait...

Je levais alors les yeux vers l'autre garou, l'implorant silencieusement du regard de m'indiquer le chemin jusqu'à la ville. Mais a vrai dire, il n'eut même pas le temps de le remarquer que je baissais de nouveau les yeux sur la fille qui venait de s'accrocher à mon blouson en cuir.

Un peu surpris par une réaction aussi vive, je reculais presque d'un pas, avant de m'arrêter aussitôt en entendant l'autre gars prendre la parole. Sans lui? Alors comme ça, ce type là ne m'appréciait pas beaucoup... Ce n'était ni le premier, ni le dernier, néanmoins je ne pouvais m'empêcher de penser que je n'avais rien fait pour pour que l'on me traite d'une elle façon. Même si je commençais à en avoir l'habitude, une telle attitude me pesait vraiment.

J'acquiesçais simplement alors qu'il disait qu'il acceptait de nous emmener jusqu'en ville. Heureusement pour moi, ou j'aurais finis par errer ici jusqu'à mourir de faim. Ou de soif. Ou des deux. Bref, je remerciais silencieusement ce garou et le suivais du regard avant de baiser les yeux sur la nana.

Ses membres étaient constellés de griffures ou de marques rouge, signe qu'elle se grattait, et qu'elle était peut-être allergique au tissus de la veste. Je soupirais en pensant qu'il me faudrait peut-être faire attention à la matière des vêtements que je lui prêterais par la suite. Peut-être ne supportait-elle pas certaines matières, et par conséquent, c'était peut-être la raison qui l'avait poussé à rester nue jusque là.

Réfléchissant, je me tournais de nouveau vers le gars et hochais pour la seconde fois de la tête. Je fis alors un pas dans sa direction, prêt à le suivre.

Spoiler:

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