Hell-o! [PV Shinji Oto]

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 Aujourd'hui j'avais du mal à me lever, la cause était qu'une jeune Thérianthrope dormait à mes cotés, la nuit avait été longue et... fortement agréable. Elle mesurait 1,65m brune aux yeux bleus, des attributs de chat, un corps superbe, des formes généreuses la totale. J'avais été parfaitement incapable de résister à ses propositions, il faut dire que la belle connaissais la valeur de ses atouts et en avait jouer, à mon grand plaisir il faut avouer. Elle m'avait griffé le dos toute la nuit et les marques laissées par nos ébats sur mon corps me brûlais au plus haut point. Mais la douleur, me rappelais la nuit passée et les souvenirs montant atténuaient ma souffrance.

 Dans mon salon je buvais mon café en écrivant un mot à la demoiselle, lui disant de faire comme chez elle, et que je sortais en ville pour me procurer de la lecture à la bibliothèque. j'enfilais mes vêtements en silence pour ne pas la réveiller et sortais sans faire de bruit. Il était déjà tard dans la journée, en heure terrienne il était environ 11h. J'avançais dans les rues les mains dans les poches de mon pantalon, plongé dans mes pensées je bousculais même un passant, je m’excusais rapidement et continuais ma marche jusqu'à la bibliothèque.
Arrivant sur les lieux, l'endroit était très calme, silencieux, les gens lisais en silence d'autres faisaient des recherches sur je ne sais quoi. j'allais voir à l'accueil pour demander si ma commande était arrivée.

 Je ne me sentais pas encore très réveillé, je me frottais les yeux en demandant au jeune bibliothécaire:
"-Hum bonjour, j'ai un commande pour un roman, le livre s'appelle Da Vinci Code,
l'auteur parlait de complots et de conspiration religieuse, il abordait la symbologie, ou l'étude des symboles dans la vie sociale des humains. Etant un ancien humains, je connaissais un peu ces symboles, ils me fascinait, surtout quand il avait un lien avec la religion. La religion humaine était un véritable mystère socio-culturel, souvent je me penchais sur des questions du genre: comment un population ou un groupe social ou ethnique peut volontaire et librement suivre un idéologie d'ordre religieuse? Qui étaient à l'origine des ces croyances? Et pourquoi faire le choix de croire un un Dieu et pas en un Allah? Toutes ces questions était mon hobby, mon passe temps favori. Je reprit ma discussion avec le jeune bibliothécaire:
-savez vous si il est arrivé?"
 A l'extérieur de la bibliothèque j'entendais le bruit de la ville mais aussi des cris, je pensais que des enfants jouaient dehors, je ne prêtais pas d'importance sur le moment, mais les bruits semblaient bien étranges.

Hmrrr.. Grumble... Qu'est ce que c'était que cette drôle d'odeur qui flottait dans l'air? Pas terrible à vrai dire... Presque comme si quelque chose était en train de brûler.. De cramer... C'est ça oui... Bordel, c'est pas vrai!

Moi qui croyait pouvoir dormir encore un peu! Fallait que je sois réveillé avant le boulot! Je me levais brusquement et me ruais vers la cuisine, prêt à sortir un quelconque truc qu'Hideo aurait pu mettre dans le four par mégarde et qu'il aurait abandonné là sans rien éteindre... C'était déjà arrivé oui, alors je me méfiais désormais. Mais en arrivant... Je restais figé à la porte, ouverte, les yeux rond comme des soucoupes.

«Ah! Te voilà éveillé, coquin! J'ai voulu te faire un petit déjeuner, mais... Je crois que je ne suis vraiment pas doué, finalement!»

Une belle blonde, aux formes plus qu'avantageuses, se trouvait là, devant moi, ne portant à peine sous son tablier qu'une culotte qui me semblait sur l'instant bien trop moulante. Elle était belle, certes, mais visiblement complètement idiote. D'ailleurs, cela se confirmait par le sourire niais qu'elle m'offrait. Ah, c'est pas vrai...! Encore une qui était tombé dans le piège de son autre personnalité.

«Je vais abandonner cette idée... Tu me semble avoir un autre genre de faim...! Hmm?»

Celle-là, je ne l'avais pas vu venir, je dois avouer. Je me retrouvais complètement nu, cette nana, qui venait d'enlever son tablier, collé contre moi, et reculant peu à peu vers ma chambre.

«Euh, c'est à dire que...»

Là, j'étais coincé. Je n'avais pas fermé la porte de la chambre derrière moi, et par conséquent, on se retrouvait désormais à l'intérieur, étalés sur le lit, elle par dessus. Comment faire? Par hasard, mon regard tomba sur mon réveil qui indiquait  déjà neuf heure moins vingt. Huit heure quarante! Je la repoussais brutalement, me levais et récupérais mes vêtements au sol. Je me retournais vers la blonde qui venait de m'interpeller, assise sur les draps.

«Désolé, je vais être en retard au boulot, faut que j'y aille!»

Je l'entendis lâcher un petit «oh!» avant de me lancer un «Bonne journée chaton, on se revoit plus tard!». Bon Dieu, qu'est ce que j'avais bien pu faire pour mériter ça? Je m'habillais rapidement, et me chaussais dans la cuisine, attrapant au passage ma mallette avec les documents concernant la bibliothèque. J'ouvrais le frigo, buvais quelques gorgées de jus d'orange et me dirigeais droit vers la porte.

«Si tu sors euh... hum.. -bon sang, comment est ce qu'elle s'appelait?- coquine, le double de la clef est sous le pot de la fleur, juste devant l'entrée, alors n'oublie pas de fermer derrière toi!»

J'eus à peine le temps d'entendre un «t'en fais pas chaton!» avant de quitter l'appartement. J'arrivais tout juste à l'heure au boulot, c'était à moi d'ouvrir aujourd'hui et par conséquent, un quelconque retard m'aurait mis dans de beaux draps. En arrivant, profitant que personne ne paraissait vouloir venir aujourd'hui, je me glissais jusqu'à l'arrière boutique et passer brièvement mes doigts dans mes cheveux afin de les dénouer un minimum. Je les attachais ensuite, sortant alors mes lunettes et les posant sur mon nez. Je venais de me faire un café quand le premier client entra.

La matinée s'écoula calmement il y avait là quelques personnes qui lisaient dans le coin prévu à cet effet, d'autres qui faisaient des recherches dans le coin informatique. Il était onze heure environ, je venais de boire la première gorgée de mon quatrième café, et j'étais sagement en train de faire la prochaine commande sur mon pc portable quand la cloche de l'entrée sonna pour la énième fois.

«Bonjour, et bienvenu!» dis-je derrière mon écran.

Je pensais sans doute qu'il allait s'installer quelque part come tous le monde, mais non, je le vis s'approcher du comptoir, et assis sur mon tabouret, je levais alors les yeux sur lui. Un sourire étira mes lèvres à sa question.

«Il me semble l'avoir vu ce matin en arrivant, dans l'un des cartons que l'on a reçu la veille... Je reviens...»

Il me fallut à peine cinq minutes pour passer dans l'arrière boutique, trouver le livre et revenir avec.

«Voilà... Désolé pour l'attente... La commande a-t-elle déjà été payé?»

Je venais à peine de terminer de parler qu'un jeune enfant qui était là depuis un petit moment déjà, s'était levé et s'appuyait contre la fenêtre, y laissant des traces.

«Hey! Petit, s'il-te-plaît, enlève tes mains de là, tu vas salir les vitres!»

«Dites Monsieur... C'est normal que dehors y a des autres Messieurs qui se battent?»

Les fauteurs de troubles étaient tout simplement une bande de démons renégats qui souhaitait faire du grabuge en ville. Ça n’était pas un acte de guerre mais des flashs de cette période raviva en moi un désir de souffler toutes étincelles émanant des démons renégats.

Je regardais le jeune bibliothécaire d’un air sur, calme, et ajouta :
« -Il n’est pas encore réglé,  Dites moi combien je vous…

Je n’eus le temps de finir ma phrase que les démons défoncèrent les portes de la bibliothèque dans un fracas de tous les diables. La poussière s’élevait dans l’entrée, les démons entrèrent en trombes semant la panique générale. Ils tiraient dans les sens, usant de toutes leurs armes. Un projectile toucha mon bras gauche sans faire de dégâts, c’était assez, je passais à l’attaque à mon tour, je frappais le premier démon à ma portée, lui assénant un violent coup au visage, dans la mâchoire. Il tomba à terre, je continuais à frapper les autres démons avec une dextérité hors du commun, chaque coup faisait mouche et très vite il ne resta que trois démons debout. L’un d’eux toucha ma jambe puis une seconde balle toucha mes côtes, la douleur me fit mettre un genou à terre, les démons profitèrent de ce répit pour tenter de poser deux bombes artisanales dans l’entrée. Le but était que si l’une était désamorcée, l’autre pourrait toujours sauter, produisant autant de dégâts que prévu.

Je m’adressais à nouveau au bibliothécaire, avec une voix grave, et pressée :
-Il faut désamorcer ces bombes, et vite !

Les démons s’enfuirent en courant, ils ne voulaient pas être là quand le feu d’artifice commencera, comme je les comprenais à cet instant. Je rampais jusqu’à la première bombes qui était à environ un  mètre de moi. La douleur de ma jambe était violente mais j’avais connu pire dans le passé, le plus douloureux était le trou béant dans mon abdomen, le sang coulait à flots, je posais ma main sur la plaie pour compresser l’hémorragie et m’empêcher de me vider trop vite de mon sang.

-Comment vous appelez vous, jeune homme ? Moi c’est  John, vous vous y connaissez en matière d’explosifs ?"

Shinji avait fait preuve d’un grand courage, il avait réussi à désamorcer les deux bombes et s’occupait à présent des blessés, dont moi. J’avais beau connaitre la douleur que peut faire une balle dans notre chair, je ne restais cependant pas insensible à celle-ci. Je pris la compresse donné par le bibliothécaire et me relevai doucement appuyant sur mon ventre. De l’autre main je relevais les dernières personnes encore sous le choc, la plupart n’était pas blessées juste choquées.

Une fois les non blessés, mis de côté, je commençais à m’affairé sur ceux qui l’étaient, l’Eirian qui avait sauvé ma vie dans le passé, m’avait transmis un peu de son savoir médicale, suffisamment pour gérer les cas les plus simples. Je pris la trousse de secours de Shinji et alla aider un Thériantrope loup qui était blessé comme moi à l’abdomen. Son cas était plus sérieux que le mien, son foie était touché, son sang coulait vite et formait une flaque rouge-marron autour de nous.

"-Shinji, les secours arrivent bientôt j’espère, parce que là, on a une personne qui va mourir si ils se dépêchent pas.
La fin de ma phrase fut terminée par la sirène des secours qui accourait vers nous. Je me relevais et alla devant le bureau du loup-garou. Je tenais un léger sourire courtois, comme pour faire semblant qu’il ne c’était rien passé.

-Bien alors ce livre ? Je te dois combien au juste ?
Les secours évacuaient encore les blessés  même le gamin qui avait eu son morceau de verre dans la jambe fut soigné par un secouriste.

-Merci beaucoup pour ton aide, je te dois une fière chandelle le jeune, tu es un loup-garou? J’en connaissais pendant la guerre, ils ont beaucoup souffert, on peut dire que ta race mérite le respect et tu ne déroge pas à cette règle. Tu n’as pas été blessé ?"

J’avais cette fâcheuse tendance à rappeler à mes cadets qu’ils étaient plus jeune que moi, mais ce n’était pas de l’arrogance, mais bien souvent c’était prit comme tel.

Je m’assis sur sa chaise, je regardais autour de moi évaluant les dégâts matériels, les démons avait mit un sacré foutoir. Ma blessure me faisait souffrir mais pas plus que raisonnable. Les secours remarquèrent ma présence et commencèrent à soigner ma plaie. Je me tournais vers le jeune bibliothécaire,

« -Dis-moi Shinji, ton patron risque d’être furax, et le montant des réparations vas être élevé alors si tu as le moindre souci, viens me voir à mon bureau, je t’aiderais du mieux que je peux.

J’affichais un sourire crispé quand les sauveteurs comprimaient ma plaie sous un bandage très serré.
-Nous allons vous emmené à l’hôpital, nous avons des tests à vous faire passer, histoire de voir si vous n’avez rien de sous-jacent.

-Ok je vous suis alors, Shinji tiens moi au courant pour mon bouquin s’il te plait.
Je sortis de la bibliothèque accompagné de deux secouristes à mes bras.

Ce jeune homme avait l’air sympathique,  ça serais une bonne idée de s’en faire un ami. Pour le moment, j’aspirais surtout à découvrir le pourquoi de cette attaque. Leur venue n’était surement pas gratuite, et leurs objectifs restaient vagues et sombre. Je pris mon téléphone portable avant de monter dans le véhicule de secours, et composa un numéro brièvement:

-C’est John j’ai besoin de placer la bibliothèque sous surveillance permanente, je veux que tu veille à ce qu’aucun démon n’entre là-bas. Retrouve-moi à mon bureau dans deux heures, j’ai d’autres consignes à te donner. »

Les sauveteurs me fit signe de raccrocher puis ils fermèrent les portes arrières de l’ambulance.
Tout cela était loin d’être terminé, au contraire même.

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