Le massacre de la St Romain [PV Sacha]

Les hommes de la Kabbale étaient parvenus à parquer dans un coin de la rue du solstice d’hiver une petite foule d’une quarantaine de personnes.

Ils les avaient encerclés à l’aide de barrières de fer, et les tenaient en joue avec toutes sortes d’armes à feu.

La lune se tenait au milieu d’un ciel sans nuages, et éclairait de sa lumière pâle tous les passants qui avaient rassemblés contre leur volonté. Femmes, hommes, enfants, vieillards, adolescents… Il y avait de tout, et de toutes les races.

Dimma Dökkhönd lévitait à deux mètres au-dessus du sol environ, les bras dans le dos.

— Stjórnandi ! l'interpella Styrbjórn, son fidèle lieutenant. Ils sont tous rassemblés !

Dimma observa la foule à la lueur des lampadaires et des astres du soir. Le quartier paraissait encore plus délabré qu'en plein jour. Les ombres donnaient un aspect plus sinistre et détruit aux bâtiments. Les pavés délogés jaillissaient au regard.

L'Elfe se rapprocha quelque peu du sol. Il ne cessait de fixer l'assemblée. Avant, il aurait répugné à faire ce qu'il allait faire, mais cela, c'était 500 ans plus tôt. Aujourd'hui, il le jugeait nécessaire, sans pour autant y prendre de plaisir.

— Qu'est-ce qu'on fait ? lui demanda Styrbjórn. On les conduit au QG ?
— Non. Pas ceux-là. Nous avons déjà suffisamment d'esclaves pour l'heure.
— ... Alors... on les relâche ?
— Exterminez-les.

L'ordre tomba comme un couperet et estomaqua Styrbjórn.

— Q-quoi ? bégaya-t-il.
— Tuez-les tous.
— Tous ?
— Sans exception.

Il s'éleva à nouveau dans les airs. Un peu perturbé par cet ordre atroce, Styrbjórn leva néanmoins le bras. Les hommes de la Kabbale armèrent leurs fusils et leurs mitraillettes.

Les prisonniers se mirent à hurler, à pousser pour s'enfuir, à s'écraser.

Styrbjórn baissa le bras et un nuage de fumée se souleva. Quand il retomba, il ne restait plus que sbires de la Kabbale encore debouts. Et une mare de sang à leurs bottes. Dimma se posa à terre.

— C'est la dernière fois que je me répète, Styrbjórn.
— Oui, Stjórnandi.













Dimma : #9933ff
Styrbjórn : #ff66ff

Voilà Sacha vient d'arriver sur Edora, il avait ses sacs sur son dos et lentement il marchait à travers ce qui pourrais être des habitations. Beaucoup de personnes le regardait, cela doit être a cause de son uniforme soviétique, de son mosin-nagant ou bien encore sa chapka avec un insigne de l'URSS. Mais en tout cas, s'il voulait être discret c'est raté, lui qui est assez timide.

Son regard était attiré par les nombreuses habitations, mais au fur et à mesure qu'il marchait, les habitations commençais à devenir plus rustique et pauvre.

Soudain, il entendu des déflagrations d'armes, et en même temps de nombreuses images horribles qu'il a vu à Stalingrad traverse son esprit. Mais pas le temps à ça. Il court vers le lieu de ce bruit infernale. Il lui fallu peu de temps pour y arriver.

C'était un véritable massacre, il y avait de nombreux mort, les personnes qui avaient tirés marchait dans le sang de leurs victimes.

Que faire ? Laisser faire Vladimir ! Au moins, lui voilà une utilité. Car non,surtout ne pas s'enfuir.

Sacha était caché sur un toit derrière une cheminée. Et il dégaina son sabre. Vladimir vient de prendre le contrôle et comme a Stalingrad, avec un sourire sadique, il vise et abat d'une seule balle dans la tête une personne au hasard... la balle traversa son crane. Vladimir réajusta son arme vers une autre personne ... et tira, second mort. Sacha avait-il fait une bonne action en laissant faire Vladimir, peut être pas ...

Une détonation résonna, et un homme s'écroula à terre. Cela attira l'attention de Dimma et suscita un silence morbide parmi tous les agents de la Kabbale.

— Va voir, ordonna-t-il à Styrbjórn.

Le lieutenant accourut et s'accroupit auprès du blessé.

— Il est mort. Une balle dans le crâne.

Une seconde détonation retentit, et une autre victime tomba à la renverse.

— Tireur embusqué ! Planquez-vous !

Tous les hommes de la Kabbale se mirent à couvert, prêts à riposter dès qu'ils auraient localisé la provenance des tirs. Dimma demeura seul au milieu de la place, à la vue de tous. La rue avait été sécurisée et les accès bloqués. La façon dont les victimes étaient tombées indiqua à l'Elfe que le tireur se trouvait en hauteur, et de leur proximité, il en déduisit qu'il était seul et qu'il n'avait pas changé de position.

Un terrible erreur, pour quelqu'un capable de réaliser la prouesse qu'était le doublet. Néanmoins, cette personne devait être arrêtée immédiatement. Dimma s'éleva haut dans les airs, au-dessus des toits, et ce fut grâce à la lumière des astres qu'il aperçut une silhouette cachée derrière une cheminée.

Il se propulsa et atterrit juste devant le tireur. Et alors qu'il eut l'occasion enfin de voir ce tueur-mystère, sa surprise fut grande. Un uniforme de l'armée rouge ? Dimma fronça les sourcils, intrigué. C'était bien un uniforme de l'armée rouge. Un chapka soviétique.

Ou cet homme était un nostalgique du temps de l'URSS, ou bien personne ne l'avait prévenu qu'il était désormais sans emploi. Dimma pencha pour la deuxième supposition. Ce bonhomme bizarre avait vraiment le physique du gars déboussolé qui ne savait pas que les idéaux de Lénine s'étaient crashé aussi violemment que le dernier vol du Concorde.

Toutefois, ce fut autre chose qui attira le regard de l'Elfe. Tendant la main, il usa de ses pouvoirs sur le métal pour arracher le fusil des mains de l'étrange individu et le récupérer. Il l'observa un instant.

— Un Mosin-Nagant. Un vrai. Je n'en avais plus vu depuis au moins 60 ans. Roza Chanina m'avait appris à m'en servir. Léger, maniable. Mais complètement obsolète aujourd'hui.

Il tordit le canon en deux, et brisa l'arme en trois morceaux, avant d'en jeter les débris dans le vide. Il repéra alors l'épée de l'individu, toujours aussi étrange. De la même manière que pour le fusil, il le récupéra et l'inspecta.

— Lourd, mal équilibré. Un sabre assez classique. Je m'attendais à voir une chachka, mais non. Heureusement, il a l'air d'être un peu tranchant.

Il le fit mouliner un peu dans l'air, et s'en servit soudain pour frapper l'assassin. Il lui lacéra la jambe et lui infligea une longe estafilade sur le torse.

Il fallu peu de temps au groupe pour le repérer, mais c'était, on dirait le chef , Qui s'approcha, celui-ci flottait dans les airs. Natasha avait raison, des créatures extra-ordinaire. Mais pas le temps de réfléchir là-dessus.

L'homme lui pris son fusil, il l'inspecta rapidement avant de le briser. Ce n'était pas grave, des armes russes, il les compte même plus. Mais c'était tout de même un affront. L'homme masqué pris ensuite son sabre et l'examina, mais là Vladimir se leva. L'homme blessa la jambe de Vlad', mais celle-ci n’était pas grave.

Vlad' lui reprit l'arme et lui sourit, il n'a pas peur de la mort. Sacha essaye de le calmer mais en vint. Avec toute sa force, il envoi un coup de poing a l'homme pour le désorienter quelque instant . Puis là il ouvre un de ces sacs, à l'intérieur, une DP 28. Sacha ne voulait pas la prendre, mais Vladimir l'avait obligé. Il braque son arme sur les hommes et tire ... Il était sans doutes tous a couvert mais c'était une mitrailleuse avec des balle de 7,7mm.

Sacha lui hurlai dessus pour se retourner et faire attention a l'autre. Mais Vlad' sans fichais, il voulait les tuer, pour le plaisir sans doute. A la fin du chargeur, il se retourne vers l'individu et le regarde avec un sourire sadique.
- A nous deux maintenant.

A la base, Sacha voulait simplement stopper ce massacre, mais il a eu la mauvaise idée de laisser faire Vladimir.

L'inconnu récupéra sèchement son épée, et expédia son poing dans le ventre de Dimma, ce qui repoussa ce dernier en arrière et le fit s'étouffer brièvement.

L'Elfe tomba à genoux, la main sur l'abdomen, et reprit son souffle. Qui que fût cette personne... elle avait l'air de tenir à ce sabre. Aucune réaction face à la destruction de son arme à feu, mais vif comme l'éclair quand il s'agissait d'un coutelas mal fabriqué ? C'était plus que louche.

L'homme ouvrit l'un de ses nombreux sacs - sérieusement ? - et en extirpa un... - sérieusement, bis ? - DP 28. Pourquoi utilisait-il une arme qui avait été quasiment abandonnée depuis les années 1950 ? Et, surtout...

Comment pouvait-il ranger un fusil mitrailleur aussi énorme dans un sac ? Dimma perdit soudain tout intérêt dans le sabre, car un sac puissant comme celui-là n'était pas à prendre à la légère...

L'inconnu tira à l'aveuglette en contre-bas, sur les hommes de la Kabbale. Il vida complètement son chargeur. C'était un DP, donc 47 munitions seulement. Cela permit à Dimma de récupérer complètement et d'élaborer une petite stratégie pour corriger cette personne mal élevée comme elle le méritait.

— À nous deux maintenant.

Dimma se redressa, et croisa à nouveau les mains dans son dos.

— C'est vraiment ça, ta phrase de grand méchant ? À nous deux maintenant ?

Frapper vite et bien. Cet individu devait être maîtrisé rapidement. D'autant que les blessures que Dimma lui avait infligées ne l'avait pas ralenti ni entravé.

— Tu as l'air de tenir à ton épée de bois, petit garçon. Un cadeau de maman ?

Il leva la main et, usant de ses pouvoirs sur le métal, détacha la ceinture de l'inconnu et la fit léviter jusqu'à lui. Puis il accourut vers son adversaire, et lui asséna un coup de genou entre les jambes. Il se glissa dans son dos, et le frappa du talon juste derrière le genou, le forçant à tomber à terre.

Ce ne fut qu'à cet instant qu'il récupéra le sabre, et le rentra délicatement dans son fourreau. Il revint tranquillement devant l'homme, et lui pinça la joue.

— Merci pour cette courte distraction, mais ma salle des trophées a besoin de ton épée de bois.

Dimma bondit alors sur un toit adjacent, et commença à courir, serrant son prix fermement dans la main. Il était convaincu que l'autre allait revenir à la charge.

La personne se releva rapidement :
- C'est vraiment ça, ta phrase de grand méchant ? À nous deux maintenant ?
Vladimir n'était pas vraiment d'humeur à rire. Un sourire sur son visage apparu quand même.

-Tu as l'air de tenir à ton épée de bois, petit garçon. Un cadeau de maman ?

-Si seulement tu savais ...

Si Sacha ne l'empêchais pas, Vladimir aurait bien voulut se joindre à son groupe, car ce groupe lui rappelle ces année dans l'armée. Mais bon ...
Durant ce bref moment d'inattention son adversaire récupéra son sabre. Tout en lui donnant un coup

-Merci pour cette courte distraction, mais ma salle des trophées a besoin de ton épée de bois.

-Vladimir souris : Идиот !

Il lui saute dessus pour lui reprendre son sabre, il lui arrache de son emprise et lui envoie un coup de pied dans la tête. Les médailles de Vladimir vibre, un son métallique résonne. Il braque la dernière arme qu'il possède Nagant M1895 sur la tête de son adversaire.
Oui, Sacha déteste les armes mais ceux-ci sont plus des héritages, que Vladimir aime.
Cela fait longtemps que Vladimir c'est pris un coup. Cela lui rappelle le quotidien de ses années dans l'armée rouge.
Sacha qu'en t'à lui, pendant que Vladimir se battait réfléchissait a ce qu'il à fait. Tué des assassins ne ramène pas leurs victimes ...

Comme prévu, l'individu le rejoignit en un rien de temps. Il lui arracha encore une fois le sabre des mains, et lui expédia un coup de pied dans la tête.

Dimma tourna sur lui-même et tituba en arrière. Il n'y était pas allé de main-morte. Ou plutôt de pied-mort. L'Elfe secoua la tête et se reprit. Il porta la main au visage, et se rendit compte que son masque s'était fissuré.

L'inconnu allait payer cher pour cet affront. Dimma se reprit et allait le rosser de coups, mais s'arrêta dans son élan quand il remarqua que l'homme lui avait braqué une nouvelle antiquité juste devant le nez. N'avait-il donc rien de dangereux en sa possession, cet ersatz de Devil May Cry ?

Vif comme l'éclair, Dimma lui saisit la main et lui tordit le poignet. Il exerça une pression sur les nerfs pour lui forcer à lâcher l'arme. Puis il tourna sur lui-même, et, lui asséna le tranchant de l'autre main en plein sur le cou pour le déséquilibrer. Il fit alors basculer son adversaire par terre et en profita pour reprendre son trophée une dernière fois.

— Tu tiens beaucoup à cette lame, on dirait.

Il lui envoya un coup de pied dans le visage.

— Mais tu es un faible.

Il lui envoya un deuxième coup de pied dans le visage.

— Et les faibles n'ont pas le droit d'être armés.

Il lui écrasa son talon sur la gorge. Dimma soupira.

— Je t'ai suffisamment éloigné pour que mes hommes puissent s'enfuir. Il ne reste donc plus que toi, et moi. Ce n'est même pas une victoire satisfaisante. Veik dýr.

Il dégaina la lame et la contempla au clair de lune.

— Je vais garder cette pièce d'art premier. Je suppose que nous nous retrouverons, veik dýr. Et j'espère qu'à ce moment-là, tu seras devenu fort.

Il bondit du toit et disparut dans la nuit, en emportant le sabre avec lui. Au fond de lui, Dimma espérait sincèrement que ce faible animal saurait un jour le retrouver pour lui livrer un meilleur combat.

Son adversaire le désarma puis reprit le sabre encore une fois, pendant qu'il lui assénait de nombreux coups de pied. Il continuai de lui parler.

Tu tiens beaucoup à cette lame, on dirait.

Mais tu es un faible.

Et les faibles n'ont pas le droit d'être armés

Il commença à lui écraser la gorge.

Je t'ai suffisamment éloigné pour que mes hommes puissent s'enfuir. Il ne reste donc plus que toi, et moi. Ce n'est même pas une victoire satisfaisante. Veik dýr.

Puis il la dégaina. Vladimir n'avait plus de force.

Je vais garder cette pièce d'art premier. Je suppose que nous nous retrouverons, veik dýr. Et j'espère qu'à ce moment-là, tu seras devenu fort.

L'homme s'enfuit avec le sabre et soudain Sacha repris le contrôle, comme bloqué, il ne savait pas quoi faire.

Après être resté quelques minutes, sans bouger. Il soupire ...

-До скорого!

RP terminé?

oui