C’est une bonne journée qui commence (PV Reiji ou Lev)

Le bruit de l’eau qui coulait me réveilla doucement. Je tâtonnai à côté de moi à la recherche de l’homme qui vivait ici et en conclu qu’il devait être sous la douche. Je m’étirai et me redressai pour attraper la télécommande qui ouvrait les volets sur la table de chevet. Le soleil brillait dehors et j’en profitai quelques instants avant de remarquer un léger mouvement près de moi.
-Bien dormi ?

J’admirai le loup garou ruisselant de gouttelettes qui reflétaient chaque rayon de soleil. Mon sourire s’étira alors que je me redressai sur mes genoux, une main appuyé sur son torse pour l’embrasser.
-Mmmoui, et toi ? Ronronnais-je.

Il caressa les poissons tatoués sur mon dos, comme peints à l’aquarelle, et ses doigts suivirent un moment le trajet qu’ils dessinaient jusqu’à ma hanche.
-La nuit a été courte…
-Mais bonne...
-Très bonne. Confirma-t-il en m’allongeant sur le lit.

Je crois bien que nous serions repartis pour un énième round si son téléphone n’avait pas sonné. Il grogna. Le boulot…

Après s’être habillé en vitesse, il m’expliqua rapidement l’emplacement de la clef de la porte d'entrée, me demandant de la mettre dans la boite à lettres une fois partie, et m’embrassa une dernière fois avant de franchir la porte de son appartement à la vitesse grand V.

« C’est une bonne journée qui commence. » Songeais-je en me levant.

Je récupérai mes affaires sans vraiment quitter la fenêtre du regard. J’avais bien envie d’un petit déjeuner à la terrasse d’un café, tiens !

Un rapide passage chez moi et je me lavai avant d’enfiler une jupe en tulle, un corset et une paire d’escarpins. J’avais l’air d’une ballerine rock ainsi. Ne restait plus qu’à ajouter un peu de rouge sur mes lèvres, et je pourrais sans aucun doute déjeuner gratuitement et en charmante compagnie.

Une question cruciale restait néanmoins en suspens. A quel café allais-je déjeuner ?

Je descendis la rue calmement en songeant à cette question, passai devant une première enseigne sans y prêter attention, et, finalement, jetai mon dévolu sur un thériantrope avec des ailes qui m’invita dans un café un peu plus loin. C’était toujours attrayant les ailes, mais sans doute pas vraiment pratiques pour son porteur.

Trois battements de cils et cinq phrases plus tard, je me retrouvais assise en face de lui avec un croissant et un café recouvert de chantilly.
Monsieur se voulait comique, il me rappelait un général, pendant la guerre, qui avait le rêve secret de faire un one man show. Je vous laisse deviner QUI subissait ses blagues lourdes à longueur de soirée… Heureusement, il s’est fait décapiter sur le champ de bataille. Le monde n’est pas prêt pour ce genre d’humour. Et il ne le sera jamais.

J’espère…

Je réfléchissais à un moyen de lui fausser compagnie quand – Miracle ! – il partit aux toilettes. Avec ses ailes, il mettrait pas mal de temps. Je terminai néanmoins rapidement mon café, griffonnais un vague « Merci », sur sa serviette et me levai.

Je terminerais mon croissant au calme. Comme on dit, il vaut mieux être seule que mal accompagnée !

C'est en costume noir sans cravate ni nœud de papillon que je sors de chez ma mère Andro aillant passé la nuit chez elle après lui avoir annoncer la nouvelle pour mon nouveau job. Elle aussi trouvait sa bizarre, mais comme elle le dit si bien ''il n'y a pas à s'inquiéter tant que sa rapporte de l'argent.''. C'est alors qu'avec une base de bonne humeur, je finis pas vouloir m'arrêter au café ou je me suis fais virer il y a une semaine pour boire un coup contre la volonté du patron qui par peur quitte vite le bar pour aller se cacher dans la cuisine. Je soupire, et sans réfléchir je me met derrière le bar pour me servir gratis une boisson de mon choix.

Une fois ma soif étanché, j'aperçois au loin et Thériantrope et un très très très très ravissante jeune femme boire un coup. Je ricane intérieurement me rendant compte que la jeune femme qu'il courtise à l'air d'en avoir sérieusement marre des dires de son compagnon. Celui-ci finit d'ailleurs pas aller au toilette, tout chantonnant se parlant à lui même comme quoi il avait une bonne prise. Non mais il s'est vu le piaf? Avec ses blagues pourrit?

Sans faire attention que la belle met les jambes à son coup, l'insupportable homme oiseau reviens, il n'avait pas une envie pressente, mais une simple envie de se... Refaire beau? Vu sa tête ça va sincèrement être dur. Mais comme si ça ne suffisait pas me prenant pour le barman, monsieur le casse pied s'appuie contre le bar.

« Héhé... J'ai une touche pour aujourd'hui s'est l'amour fou entre elle et moi donc passe moi ton meilleur champagne stp! »

Je lui fais les gros yeux, qu'il me prenne pour le barman passe encore, mais se foutre de ma geul en disant que s'est du grand amour.... Mes nerfs en sorte déjà de colère sur mon visage.

« T'appel ça de l'amour? »

« Euh... »

« Tu borne une fille avec des blagues bidon elle fait semblant de t'écouter et tu appel ça DE L'AMOUR?! »

« A...Attends calme toi.... »

« JE VAIS TE TUER SALLE CON! »

Je le saisie par les ailes et tourne sur moi même pour prendre de l'élan et le balance à l'extérieur du café frollant la jeune femme qui commençait à partir. La voiture sonne sous le choc. Moi en colère je m'approche de l'ordure tout en lui disant.

« Je vais t'apprendre moi à dire des conneries pareil! »

[pardon pour l'attente, j'espère que ma réponse t'ira sinon je modifie]

Quelque chose me frôla et j'eus à peine le temps de reconnaitre notre comique de service, qu'il s'écrasa lamentablement sur une voiture en alertant tout le quartier. Wow, même sans déployer ses ailes il volait très bien ! Il ne lui fallait visiblement qu'un peu d'élan pour cela.

Je tournai la tête et vis "l'élan" en question: grand, blond et en costume. Tout pour plaire ! Ce dernier s'approcha du thériantrope en grondant:

« Je vais t'apprendre moi à dire des conneries pareil! »


Wouhou ! Une bagarre ! Amenez le pop corn et le bain de boue pour qu'ils se roulent dedans ! (dans la boue, pas le pop corn) Après tout, il n'y a pas que les filles en string qui devraient y avoir droit !

Oui oui, je sais, je suis un poil féministe. Enfin, toujours est il que l'un des deux allait se prendre une sacré raclée et je ne voulais pas en perdre une miette !

Je voulais souffler au grand blond de surtout ne pas rater la mâchoire, histoire que l'autre ne puisse plus nuire avec ses blagues, mais je me contentai d'observer, surprise et ravie à la fois.

L' "Humoriste fou" (ouais, ça sonnait bien comme nom de catcheur) se releva, sonné, et recula en tremblant comme une petite fille.

Viril.

Il ouvrit la bouche et la referma, comme pour dire quelque chose qui ne voulait pas sortir, fixant le "Blond au costume" (ça par contre... Il faudrait que je trouve un autre surnom, ou que je lui demande son prénom) comme s'il s'agissait de l'Antéchrist en personne. En gros il était terrifié quoi.

Finalement, il déploya ses ailes, quelque peu amochées, et décolla le plus rapidement possible.
Je m'attendais à une contre attaque aérienne, quelque chose qui aurait pu lancer ma carrière mentale de commentatrice de catch, mais non. En plus de ne pas être drôle, il était lâche.

Dommage.

Finalement, je me rapprochai du grand blond.
-C'était un beau vol plané, le complimentais-je en souriant. Qu'est ce qu'il a fait ? Il a voulu tester une de ses blagues ?

Allez, pour le remercier, je ne tenterais ni de lui extorquer quoi que ce soit ni de le manipuler. C'était rare, mais j'étais particulièrement de bonne humeur et il avait fait ce que je rêvais de faire à cet oiseau raté depuis qu'il avait ouvert la bouche.

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Ce mec n'était rien d'autre qu'une filette, une chochotte. Je le voyais peu à peu quand je m'approche de lui, trembler et pleuré presque. A un point que je n'arrive même pas à son niveau qu'il prends les ailes à sont coup pour s'envoler le plus loin possible. Plus en colère que jamais j'interviens avec que la charmante jeune femme m'adresse la parole.

« Tu ne vas pas t'en sortir comme ça! »

Suite à mes mots, j'arrache un panneau de signalisation du sol et le lance comme un javelot sur l'homme oiseau qui se le prend dans le dos et tombe beaucoup plus loin au sol comme un avion qui se crash. C'est alors que j'entends un voix, douce agréable envahir mes oreilles, on me parle.

-C'était un beau vol plané.

« Mh? »

Je me tourne vers cette dite voix et me rend compte que s'est la jeune femme qui accompagnais l'idiot don je viens de faire sa fête. Je la regarde dans agir, fixant se sourire à en tomber par terre.

-Qu'est ce qu'il a fait ? Il a voulu tester une de ses blagues ? 

Très vite je reprends mes esprit et me contente de reprendre un air sérieux, déjà énervé de repenser à la bêtise de cet soi disant homme qui a réussis à enlever ma bonne humeur de la journée.

« J'ignore si c'était une blague, mais il a réussi à m'énerver en deux secondes avec la connerie qu'il disait. »

L'amour... Si il savait... Ce mec est vraiment un vrai et pur crétin. Et a voir les dires de la jeune femme il était facile à deviner qu'il la fortement agacé avec ses blagues qui avait de loin plus que pourrit.

« À se demander comment il fait pour rester en vie avec ses conneries... »

Puis je soupire et me sors une cigarette pour tenter de me calmer. Et tend le paquet à la jeune femme qui en aurai peu être besoin.

« Une cigarette pour oublier ce crétin? »

Et dire qu'elle a dû ce le coltiner pendant je ne sais combien de temps la pauvre....

« J'ignore si c'était une blague, mais il a réussi à m'énerver en deux secondes avec la connerie qu'il disait. »

Oui, c'était dur de déceler les blagues avec un tel humour. Moi je me fiais au regard, je savais quand il fallait rire en voyant cette petite lueur de fierté passer brièvement. Des années d'entrainement. Quand votre survie en dépend, on apprend très vite à se forcer à rire. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde.

Enfin, la guerre était finie et je n'avais plus à me forcer. Disons que généralement c'était un réflexe. Ça faisait toujours plaisir aux hommes de croire qu'ils étaient drôles.

Bon, certains le sont réellement, mais d'autres par contre...

« À se demander comment il fait pour rester en vie avec ses conneries... »

C'était une bonne question ! Une excellente même ! Je répondrais, au hasard: la chance, et une constitution très solide.

Je haussai les épaules en esquissant une moue amusée.

-Sans doute qu'il n'était pas à son premier vol plané.


L'homme sorti un paquet de cigarettes et s'en alluma une. En plus de lancer des gens et des lampadaires en s'énervant, il fumait. J'aimais bien ce côté bad boy.

Il me tendit le paquet.

« Une cigarette pour oublier ce crétin? »

Je secouai la tête doucement.
-Je ne fume pas. Mais c'est gentil de proposer.

Du coin de l'oeil, je voyais les passants d'arrêter et les murmures s'élevaient.

- Par contre il vaudrait peut être mieux s'éloigner avant que le propriétaire de cette voiture n'arrive... Proposais-je.

-Sans doute qu'il n'était pas à son premier vol plané.

Je lâche un léger ricanement trouvant le blague plutôt amusante et lui propose ensuite une cigarette.

-Je ne fume pas. Mais c'est gentil de proposer.

Je souris de nouveau, une non fumeuse, elle a raison entièrement raison. J'ignore de quel race elle est, si elle est immortel, ou qu'elle résiste au maladie tel que le cancer. Mais elle a raison de ne pas fumer. Pour la peine, j'éteins ma cigarette et la garde éteinte en bouche pour pas qu'elle respire la fumer.

-Par contre il vaudrait peut être mieux s'éloigner avant que le propriétaire de cette voiture n'arrive...

Complètement insensible au regard des autres sans même remarquer je finis par hausser les épaules.

« Qu'il vienne... je lui montrerai le vrais fautif du dégât et si il n'est pas contente il subira le même sort.... »

Le vrai responsable était pour moi bien l'oiseau qui s'est cracher plus loin et personne d'autre. C'est lui qui a atterri sur la voiture, pas moi. D'ailleurs, je me sentais observé, je me retourne et voit un homme fixer sa voiture bouche ouverte avec l'énorme bosse sur la portière du au choc entre l'idiot et la voiture. Il me regarde puis regarde la voiture et ensuite moi. Entre deux grognement je lui réponds.

« Si tu veux trouver le responsable il s'est cracher dans la plaine avec un panneau de signalisation. Donc maintenant je te pris d'éteindre l'alarme de ta voiture et de régler ça avec lui. »

Ce n'était pas menaçant mais mes grognements on l'air de suffi pour que l'homme s'exécute et démarre sa voiture sans même oser croiser mon regard et s'en va en direction des plaines comme je lui en ai informé. Espérons que je ne me suis pas trompé, pauvre homme sinon. Au moins il a eu la sagesse de ne pas m'énerver d'avantage. Je finis par soupirer.

« Voilà le problème est réglé... »

Je souris lorsqu'il éteignit sa cigarette. C'était mignon de voir les gros durs avoir des petites attentions comme celle là.

-Par contre il vaudrait peut être mieux s'éloigner avant que le propriétaire de cette voiture n'arrive...

Il haussa les épaules.
« Qu'il vienne... je lui montrerai le vrais fautif du dégât et si il n'est pas contente il subira le même sort.... »

Je me demandais ce qu'il se passerait si le propriétaire était un dragon mal luné... Mais visiblement.... (Il fallait vraiment que je lui demande son nom)... ne semblait pas s'en soucier. Je me demandais même s'il ne souhaitait pas se jeter dans une nouvelle bagarre.

Tiens, quand on parlait du loup...
Le grand blond à la cigarette remarqua, lui aussi le propriétaire, par chance, plutôt vieux et bedonnant, et se mit à grogner. Je haussai un sourcil.

Une force extraordinaire, des yeux jaunes et ce grognement... Le loup n'est peut être pas celui qu'on croit finalement.

« Si tu veux trouver le responsable il s'est cracher dans la plaine avec un panneau de signalisation. Donc maintenant je te pris d'éteindre l'alarme de ta voiture et de régler ça avec lui. »

Je ne pus retenir un rire en voyant le pauvre homme presque se faire dessus et partir.

« Voilà le problème est réglé... »

-Un vrai gentleman ! Plaisantais-je. Loup, je suppose ?

Oui, je ne pouvais pas empêcher de poser la question. C'était évident, mais je voulais avoir la confirmation. Pourquoi ? Juste par curiosité. Et peut être aussi pour continuer cette conversation.

-Un vrai gentleman ! Loup, je suppose ?  

Sur le coup, je me suis demandé si elle ne se moquait pas de moi, puis j'ai abandonner l'idée captant juste après qu'elle a deviner ma race. Les sourcils haussé je me met à sourire comme un idiot

« Ouais, d'après Andro' je viens d'un clan qui se sont fait massacré par les vampires en Russie. »

Derrière ses paroles banal, je repense au cauchemars que je fais encore de temps en temps, contemplant le massacre qui berçait mon enfance, jusqu'à ce que je rencontre ma mère adoptive. Dans le fond, j'étais vraiment triste de ne pas avoir pu passer plus de temps avec ma vrai famille. Mais Andro' m'a donner tout ce qu'on un enfant avait besoin je n'avais donc pas le droit de me plaindre.

« Mais je te rassure, je me suis transformé qu'une fois pendant la guerre, je sais géré la bêbête. Même dans une nuit de pleine lune, j'te ferai pas de mal pour rien, en plus j'te trouve vraiment sympas. Ce ne serait pas cool si il t'arrive un truc à cause de moi. »

Oui, cette fille au charme perçant à réussie à se que je m'attache à une personne en quelque seconde. Belle, gentille, drôle, qui voudrait lui faire du mal de toute façon. Me rendant compte que j'ai trop parler je grimace légèrement me forçant à sourire pour ma bêtise.

« Pardon j'avais oublié sur le coup que ce ne sont pas trop des choses qui se dise, c'est sorti tout seul. »

Mais elle dégage un de ses charmes, je ne sais pas comment elle fait, je me demande de quel race elle est pour dégager un charme pareil.

« Ouais, d'après Andro' je viens d'un clan qui se sont fait massacré par les vampires en Russie. »

Ah... Oh... Joyeux...

D'un seul coup l'ambiance s'était refroidie...

- Oh... Laissais-je échapper. Je suis désolée...

Ça m'apprendra à vouloir satisfaire ma curiosité alors que je m'étais dit que je le laissais tranquille côté drague, manipulation et tout ce qui va avec.

Je ne pouvais pas m'imaginer ce qu'il avait dû vivre et ressentir. Côté famille, j'étais pas un exemple. Ce n'était pas pour rien que j'avais dû me débrouiller seule une fois sortie de l'océan, quand ce démon m'a... Brrref.

« Mais je te rassure, je me suis transformé qu'une fois pendant la guerre, je sais géré la bêbête. Même dans une nuit de pleine lune, j'te ferai pas de mal pour rien, en plus j'te trouve vraiment sympas. Ce ne serait pas cool si il t'arrive un truc à cause de moi. »

Sympa ? Sympa ?? Mais j'ai rien fait pour plaire !

Oh, est-ce que je ne serais pas en train de le remonter dans mes filets sans même m'en rendre compte ? Le pauvre, je m'étais pourtant dit que je le laisserais tranquille !

Je soupirai intérieurement. Oui... J'étais en train de le draguer. Il n'y avait pas d'autre solution ! Non parce que pour me trouver sympa et tout ça, il ne pouvait qu'être manipulé ! Je suis très bien lucide à mon sujet: j'ai tellement l'habitude de ne refléter que les désirs de l'autre pour me l'accrocher que je n'ai plus de personnalité propre. On peut me qualifier de vide, de sèche, mais au final, je ne suis pas sympa. Enfin. Je crois...

Il grimaça, me tirant de mes réflexions, et esquissa un sourire.

« Pardon j'avais oublié sur le coup que ce ne sont pas trop des choses qui se dise, c'est sorti tout seul. »

Trop. Choupi.

Je ne pu que sourire en retour.
-Ça ne fait rien, et puis... C'est gentil de ta (il était passé au tutoiement, alors autant faire pareil) part... Vraiment.

Je cherchai quelque chose à dire. Me rendit compte qu'on étaient au milieu de la rue, tous les deux, et qu'on avaient un peu l'air ridicules, plantés comme ça.
-Ça te dirait de s’asseoir au café... Enfin, si tu veux... Histoire de discuter un peu. Je t'avoue que c'est bien plus agréable que tout à l'heure avec ce type lourd qui m'a invitée...

J'étais hésitante. Comme si j'avais peur qu'il refuse. Mais finalement, je savais qu'il accepterait parce que je le manipulais malgré moi. Sinon il n'aurait pas agi comme ça à mon égard.

Je suis vraiment nulle quand j'essaye de ne pas être ce que je fais le mieux: être une salope (oui, je ne me leurre pas à mon sujet et je pourrais même utiliser un terme plus insultant encore)

Mon passé est passé si loin derrière moi, je j'en ai presque pas entendu les excuses de la jeune femme lorsque je lui ai raconter brièvement mes origines. Mais se qui m'étonnais le plus c'est la tête qu'elle a fait lorsque je lui ai avoué qu'elle était sympa. Elle dégage une beauté que personne ne pouvait s'empêcher de regarder, un beau sourire et tout et tout. Mais par rapport à d'autre jolie femme je la trouvais sympathique. D'abord se compliment pour mon lancé de piaf, ensuite le reste de notre conversation a été sympathique par le simple faite qu'elle ne m'a pour le moment fait aucune réflexion sur se que j'étais sur mes tendance à être vite à l'aise (comme tu tutoiement que j'ai décider d'employer d'une phrase à une autre). Mais ça n'allait pas plus loin, les relations amoureuse et tout ça tout ça, je ne m'y suis jamais intéressé pour le moment. Et pour le moment ça ne changera pas, même pas pour aujourd'hui. Suite donc à ma franchise elle sourit de nouveau.

-Ça ne fait rien, et puis... C'est gentil de ta part... Vraiment.

J'ai encore l'impression que ses dires l'a dans le fond déranger je ne sais pas pourquoi. Boh, faut pas que je cherche plus loin, s'est une femme et toute les femmes ont pour particularité d'être toute compliquée.

-Ça te dirait de s’asseoir au café... Enfin, si tu veux... Histoire de discuter un peu. Je t'avoue que c'est bien plus agréable que tout à l'heure avec ce type lourd qui m'a invitée...

Encore? Elle a encore faim? Ou soif? Je regarde un instant la table ou elle était assise, ah merde déjà débarrassé, elle n'avait peu être pas finie, mais autant jouer carte sur table, j'aime pas se resto, le patron est une tapette, et il va encore se le faire dans le caleçon si je lui commande quoi que se soit. Il faut pourtant pas en faire un drame je lui ai juste balancer une bouteille d'alcool dans la figure après qu'il m'ait virer, j'ai déjà fait pire.

« Mouais non bof, j'aime pas ce resto j'ai franchement pas envie d'y rester. »

Je regardais autour de moi réfléchissant à un autre endroit pour discuter, parce que l'idée de discuter par contre je n'étais pas contre.

« Par contre je ne suis pas contre qu'on continue la conversation l'idéal se sera juste ailleurs. »

Toujours en regardant autour de moi, je tente de trouver un endroit plus tranquille qui grouille moins d'idiot histoire que je n'ai pas encore à me défouler sur quelqu'un. Le cimetière est souvent vide, et j'y vais souvent pour regarder longuement les tombes d'amis mort pendant la guerre comme celle d'une Thériantrope du nom d'Acacia. Mais s'est un endroit peu approprié pour discuter. Pourquoi pas la montagne? Au pied de la montagne plus précisément, s'est calme, beau et si elle le souhaite je peux la faire monter au sommet, la vu est splendide en haut.

« L'idéal se serai la montagne, c'est calme et y'a jamais grand monde pour m'énerver. Ça te conviens ou pas? »

« Mouais non bof, j'aime pas ce resto j'ai franchement pas envie d'y rester. »

C'était peut être rien comme réponse, mais au fond, j'étais un peu contente qu'il ne suive pas bêtement ma proposition. Je n'avais pas l'habitude qu'on me refuse quelque chose, mais là, c'était... agréable. Sans doute parce que ça me rassurait un peu.

« Par contre je ne suis pas contre qu'on continue la conversation l'idéal se sera juste ailleurs. »

Cool.

Cool cool cool.

Cool.

Je me remémorai rapidement les parcs à proximité, fis un léger tri, mais n'eus pas le temps de proposer quoi que ce soit.

« L'idéal se serai la montagne, c'est calme et y'a jamais grand monde pour m'énerver. Ça te conviens ou pas? »

La. Montagne.

La montagne ?!

LA MONTAGNE ?!

S'il m'avait regardée avec une lueur douteuse dans les yeux, je ne sais pas si j'aurais accepté. On ne sait jamais. Le soucis avec la montagne, c'était que c'était vide et calme. Je n'avais pas spécialement envie, ni prévu de... "d'approfondir" (vous voyez ce que je veux dire) notre relation. Je l'aimais bien comme ça, avec ses petites distances. Ça changeait, c'était agréable et reposant.

-He bien oui, pourquoi pas. Je n'y suis jamais vraiment allé, alors c'est l'occasion !

Disons que ce n'était pas mon lieu de prédilection. D'habitude, j'évitais les endroits vides et éloignés de l'eau. Plaire n'avait pas que ses avantages.

Je me rappelai furtivement que j'avais une paire de talons aiguilles aux pieds, mais balaya cette pensée en me disant que je pourrais toujours les enlever pour marcher.

Je souris en joignant mes mains dans mon dos. Cette journée avait bien commencé, et visiblement, elle continuait dans sa lancée.

-He bien oui, pourquoi pas. Je n'y suis jamais vraiment allé, alors c'est l'occasion !

Génial, c'est la première chose que je me suis dit après sa réponse. Puis je la regarde encore et me rends compte que sa tenue n'est pas vraiment approprié pour une balade en montagne.

« Super mais si tu veux avant on passe chez toi pour que tu te change, histoire que tu n'ai pas de problème. »

Je regarde encooooore une fois autour de moi pour voir si il n'y a pas de taxi dans les environs et ben rater, se n'est pas ma veine aujourd'hui, va falloir qu'on y aille à pied, espérons que ça ne la dérangera pas.

« Ça ira avec les talons pour aller jusqu'à chez toi? »

Puis je me remémore ce qu'Andro' m'avait dit une fois quand j'avais la vingtaine ''on ne suis jamais les jeunes femmes jusqu'à chez elles! Que c'était impoli et que celle-ci pourrait croire que je suis un violeur ou un pervers qui suis les femmes jusqu'à leur logis.

« Si ça peut te rassurer je te laisse y aller seule et on se rejoins quelque part pour aller à la montagne. »

Sauf si tu préfère que je t'accompagne mais sa mon éducation à fait que je me suis abstenue de le dire pour le moment.

« Niveau tenue moi je suis déjà prêt s'est pas comme si on allait escalader. »

Il avait l'air content que j'accepte mais, d'un seul coup, me regarda de haut en bas. Un problème ?

« Super mais si tu veux avant on passe chez toi pour que tu te change, histoire que tu n'ai pas de problème. »

Ah, tiens, il avait aussi pensé à la même chose que moi ! C'était gentil de me proposer de faire un détour. Attentionné.

Rare pour un homme.

« Ça ira avec les talons pour aller jusqu'à chez toi? »

Doublement attentionné.

Je lui souris doucement.

-Je suis venue à pieds. Ça ira. Merci.

« Si ça peut te rassurer je te laisse y aller seule et on se rejoins quelque part pour aller à la montagne. Niveau tenue moi je suis déjà prêt s'est pas comme si on allait escalader. »

Je ne pu m'empêcher de rire. C'était mignon. Et triplement attentionné.

-Alors donc, tu proposes aux filles d'aller seules en montagne avec toi, mais tu ne les raccompagnes pas ?

Bon, d'accord, je me moquais. Mais je me moquais gentiment. En vérité, je trouvais ce comportement adorable. Naïf mais adorable. Et plutôt rassurant quant à ses intentions. Je me calmai et affichai un grand sourire.

- Tu peux m'accompagner, si tu veux. Je ne vais pas te laisser attendre tout seul comme ça.

Je fis quelques pas en direction de chez moi et ajoutai.

-Et puis tu m'as dit que tu ne me ferais pas de mal, non ?