La renaissance d'une planète
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La renaissance d'une planète

Edora, une planète qui sert de refuge pour les êtres surnaturels, détruite par une guerre et qui renaît aujourd'hui de ses cendres...
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Quand on s'attire des ennuis...

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeLun 3 Mar - 16:51

Un bon mois s'était écoulé depuis la dernière fois que j'avais aperçut Reiji. Un mois... bien difficile pour moi. Après deux trois jours sans le voir, j'avais commencé à m'inquiéter fortement. Même si je savais que son travail lui prenait beaucoup de temps, je savais aussi qu'il tentait généralement par tous les moyens de passer assez régulièrement à l'appartement. Et là.. Rien, aucun signe de lui, même pas d'un bref passage. Torturé par l'angoisse, j'avais continué ma vie comme si de rien n'était, cherchant tant bien que mal une explication plausible pour cette absence prolongée. Où est ce qu'il était? Qu'est ce qu'il faisait? Qu'est ce qui le retenait et l'empêchait de revenir me voir? Est ce qu'une de ses dernières missions s'était mal terminé et qu'il se planquait dans un coin, cherchant à échapper à des quelconques ennemis? Peut-être s'était-il frotté à un adversaire plus fort que lui... Peut-être qu'on l'avait massacré et qu'actuellement on le retenait je ne sais où pour lui faire subir toutes sortes de tortures...

Bref, beaucoup de «peut-être» et de «Et si?» qui ne faisaient qu'accentuer la peur qui se développait petit à petit en moi. J'avais du mal à suivre les cours, et même si je devais faire comme si de rien n'était, j'avais énormément de difficultés à rester concentrer et à prendre notes ce que le professeur nous récitait. A vrai dire, je ne notais pas les trois quart des cours et j'accumulais bientôt les mauvaises notes, tant et si bien qu'on me convoqua deux fois en un mois. Je n'avais aucune explication à fournir et j'eus à peine le courage de prononcer un «Je sais, ne vous en faites pas, tout s'arrangera d'ici quelques jours...» quand on me demande ce qui n'allait pas.

L'angoisse me rongeait, et bientôt, elle prit une part importante dans ma vie, si bien que j'en perdis le sommeil. J'avais du mal à m'endormir, et quand je le faisais, la peur qui me tiraillait le ventre habitait mes nuits de cauchemars dans lesquels je voyais Reiji disparaître devant mes yeux, se faire tuer, embrocher, ou même décapiter... Je me réveillais alors en plein milieu de la nuit, emmêles dans les draps et la couverture repoussées par terre, la peau recouverte d'une épaisse couche de sueur. Je me levais alors, et me glissais sous les jets d'eau froide de la douche. Je mangeais ce qui traînait dans le frigo et fixais implacablement l'écran d'ordinateur, faisant défiler comme un automate les pages internet. Puis, quand l'heure venait, j'allais en cours, puis revenais à l'appart pour m'étaler dans le canapé et ainsi de suite...

Ces derniers jours, en plus de la fatigue qui s'était accumulée, j'avais eu l'impression d'être observé. Vérité ou paranoïa, je n'en savais rien... Mais malgré l'état étrange dans lequel j'étais, je craignais tout de même qu'on ne s'en prenne à moi. Non pas que j'étais un trouillard. Mais qu'en cas de problèmes, j'avais énormément de difficultés à maîtriser mon démon et qu'en plus, sans la présence de mon colocataire, je serais définitivement obligé de me défendre seul. Les risques que je perde le contrôle et que je n'arrive pas à me retrouver moi-même dans la folie meurtrière de mon démon étaient grands...

J'avais donc entreprit d'être plus «discret», et chaque fois que je sortais, c'était avec l'un des couteaux de Reiji cachés dans une manche de ma veste. Après tout, on ne savait jamais... Cette impression s'était accentuées au fur et à mesure du temps, et un soir, en rentrant j'avais fermé les rideaux du salon ainsi que ceux des autres pièces. Ravageant la pièce et les suivantes, je cherchais à faire croire qu'une véritable tornade était passé par là et avait aspiré toute vie présente. En retournant le canapé et la table basse, j'avais ensuite fermé à clef la porte d'entrée et était allé récupérer des armes dans la chambre de mon colocataire. Planqué derrière le sofa, j'avais passé toute ma soirée ainsi caché et n'avait répondu à aucun des appels qui, tour à tour, avaient fait vibrer mon téléphone portable.

Rien n'allait plus, j'étais mort de fatigue et les cernes sous mes yeux en témoignaient bien. L'inquiétude qui m'habitait à propos de Reiji était toujours aussi présente, et même presque douloureuse tant il y avait de questions sans réponses. En plus de cela, je n'allais plus ni en cours, ni au boulot, et je passais mes journées planqué derrière le canapé au cas où quelqu'un tenterait une entrée en force. Bref, j'étais au plus mal...

Appuyé contre le fauteuil, je somnolais et tentais tant bien que mal de résister à la fatigue, mes doigts mollement refermés sur le manche du couteau. Oui, il fallait l'admettre... Si on venait à m'attaquer à cet instant... Je ferais un bien piètre adversaire.
Revenir en haut Aller en bas
Reiji Mutsuyo
Admin
Reiji Mutsuyo


Messages : 306
Date d'inscription : 23/12/2013

Feuille de personnage
Métier: Assassin
Relations:

Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeLun 3 Mar - 21:46

C'est le moment de paniquer, ce combat avec a été rude, il n'y avait aucun doute, il est fort et moi pas assez, vraiment pas assez. Cette torture m'a affaiblie mais je ne me souvient même plus qui est la personne qui m'a fait retourné à l’hôpital... Mais ce qui me met le plus en panique n'est pas le faite que j'ai lamentablement perdue,non, c'est Isei. Je ne me souviens même plus de la raison de ce duel, mais j'ai peur qu'Isei soit concerné. Je me souvient seulement d'un masque sans même connaitre la couleur ni la forme...Je me souviens d'une sirène avec un loup-garou... Ils sont importants mais pourquoi j'en sais rien. Mais que diable pourquoi mes souvenirs sont-ils aussi... Flou?

Je regarde autour de moi, je retrouvant bien entendue encore à l'hôpital. Arrachant le tube implanté dans mon bras je me lève et prend mes affaires pour vite me changé et sort de l'hôpital en courant pour vite rejoindre Isei et m'assurer qu'il n'a rien. Car ça peut-être du bluff aussi. Mais on n'est jamais trop prudent, et je m'en voudrais à vie si il lui ai arrivé malheurs. Pourvu que je ne suis pas rester inconscient longtemps.

Courant le plus vite possible j'arrive rapidement dans notre appartement et sonne, aucune réponse, merde! Je prends mes clefs et ouvre la porte sans attendre. Et une fois devant la porte d'entré je l'ouvre et regard avec effroi l'appartement dans un foutoir digne de me rendre en panique. Bordel il a été enlevé?! Je suis arrivé trop tard? Je frappe violemment le mur.

« Putain! »

Fou de rage qu'il soit arrivé quelque chose à Isei, je me précipite vers ma chambre pour prendre mes armes et allé le cherché. Oui certes je ne savais pas ou on avait bien pu l'emmener mais je le retrouverais par tout les moyens, je prendrais un des hommes de l'elfe, et je le torturerais jusqu'à qu'il m'avoue ou on l'a emmener, et leur ferai la peau à tous!

J'ouvre la porte de ma chambre brusquement et m'arrête net, je sens une présence... Démoniaque mais pas inconnue. Doucement j'entre près à contre attaqué si besoin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeMar 4 Mar - 18:31

Tout était calme... Et malgré mon envie, mon besoin de résister à la fatigue, celle-ci prenait peu à peu le dessus. Le dos appuyé contre le sofa, une main tenant mollement la garde du couteau, je regardais fixement le mur d'en face, me sentant peu à peu m'enfoncer dans les bras de Morphée. J'allais dormir, je me sentais... vidé... crevé... Impossible de bouger le moindre muscle, pas même le petit doigt. Mes membres étaient devenus trop lourd pour moi, je ne bougeais plus, je somnolais sur place. Je n'entendis même pas la sonnette, j'étais sur le point de m'effondrer de fatigue. J’entends à peine la porte d'entrée s'ouvrir, je ferme les paupières... Et sursaute brusquement quand un poing s’abat sur le mur et qu'une voix retentit. J'ai entendu quelque chose, «putain» je crois, mais j'étais incapable de dire si je connaissais cette voix ou non.

Me reprenant tant bien que mal, j'inspire longuement et discrètement et ramène petit à petit ma main vers moi en tenant fermement le couteau cette fois. Planqué dans un coin, quand j'entends des pas se rapprocher et passer près du canapé pour ensuite s'éloigner, je déglutis et retiens ma respiration l'espace de quelques secondes. Rien qu'en écoutant les bruits, je comprend que la personne qui vient de pénétrer chez nous se dirige droit vers la chambre de Reiji. Je grommelle, et me dit que personne ne devrait avoir le droit d'entrer dans cette chambre tant que mon colocataire n'est pas rentré. Mécontent, prêt à en découdre, je me lève lentement et discrètement.

Malgré la fatigue, j'arrive à rester le plus silencieux possible. Je sais que ma tête à elle seule suffit à faire «peur», mais je sais parfaitement bien que ceux à qui j'ai à faire sont des professionnels et qu'ils ne se laisseront pas impressionner par ça. Ils n'auront pas de pitié et même si je n'ai jamais été dans un état pareil, ils n'en auront cure et n'hésiteront pas à me mettre la raclée de ma vie. Mais peu m'importe, je ne peux de toute façon pas me laisser attaquer sans rien tenter. Prendre l'adversaire par surprise pouvait être un sacré avantage, et c'était sur cela que je comptais.

Remettant mes idées en place et me répétant une dernière fois les mouvements que je devrais effectuer et les dernières techniques de combat que j'avais apprise, j’apparaissais subitement derrière mon adversaire, me ruais vers lui et levais le bras, prêt à frapper. Et tout cela, sans me rendre compte qu'il s'agissait en fait de Reiji.
Revenir en haut Aller en bas
Reiji Mutsuyo
Admin
Reiji Mutsuyo


Messages : 306
Date d'inscription : 23/12/2013

Feuille de personnage
Métier: Assassin
Relations:

Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeVen 7 Mar - 19:47

Quelqu'un tente de m'attaquer par derrière une fois que je suis bien entré dans ma chambre prudemment. Par habitude de ce genre d'attaque pendant la guerre, je me retourne saisie l'arme de mon agresseur pour lui tordre la bras contre son dos et le plaque contre le mur. Je le regarde bien de haut bas et finis par dire.

« Isei? »

Je m'énerve voyant qu'il est dans un état pitoyable, mort de fatigue ça se voyait.

« Mais bordel qu'est-ce que tu as fais?! J'ai cru qu'on t'avais enlevé! »

Je finis par le lâcher et saisie un sac que je pose sur mon lit après avoir allumé la lumière, je saisie un autre sac et commence à y mettre toutes mes armes, tout en récupérant celle que mon protégé avait dans sa main. Tout en remplissant mon sac je lui explique très mais vraiment très vite fait la raison de ma venue.

« Faut qu'on se casse d'ici et vite. Je n'ai pas le temps de t'expliquer pour me moment! Donc prend tes affaires et on s'en va! »

Je ne pouvais pas lui faire part de ces trop vagues souvenirs ici. Je ne sais même pendant combien de temps je me suis absenté, je ne connais pas mon ancien agresseur, je ne sais rien et pourtant... Je sentais dans le fond qu'il était temps d'agir, d'essayer de comprendre et surtout, surtout de protéger la seul personne qui me reste, et bien évidement cette personne la, c'est Isei.

Mais ou le cacher? Dans un hôtel? Trop basique.... Une cabane dans la foret? Avec toutes ces créatures?! Tout en faisant ma valise je réfléchis à la question et commence peu à peu à paniquer, je trouvant pas pour le moment de cachette vraiment sûr pour le jeune démon auquel je ne prête pour le moment pas attention.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeMar 18 Mar - 10:42

«N'oublie pas que la surprise peut-être un atout majeur dans un combat...» Combien de fois avais-je entendu cette phrase? Des tas de fois... Combien de fois m'avait-on fait répéter cette action, jusqu'à ce que je la fasse à la perfection? Des tas de fois. Je connaissais les mouvements par cœur, je savais parfaitement ce que je devais faire. Je n'avais donc rien à craindre, même si j'étais dans un état pitoyable, mon esprit prendrait le relais et effectuerait les mouvements comme un automate. Je ne pouvais donc pas perdre à ce petit jeu. Et pourtant...

Je comprenais rapidement que j'avais à faire à des professionnels. J'avais été entraîné par Reiji lui-même qui était devenu assassin alors qui, oui, qui aurait pu être capable de me contrer? Probablement d'autres assassins. Je me retrouvais subitement plaqué contre le mur, mon bras tordu dans mon dos. Je n'avais rien vu venir, probablement la fatigue m'avait-elle plus affecté que je ne le pensais dans ces mouvements. Je grimaçais et tentais de me défaire de l'emprise de mon agresseur, quand à nouveau sa voix s'éleva. Et cette voix... Je la connaissais. Bien sûr... C'était évident. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt? Après tout, cette personne qui venait d'entrer dans l'appartement pouvait très bien être Reiji. Alors pourquoi ne pas y avoir pensé? Enlevé? Non, on ne l'a pas enlevé, pourquoi ferait-on cela? Alors qu'il me relâche, je masse mon poignet douloureux, celui que mon colocataire avait fermement serré dans mon dos. Les sourcils froncés, je le regarde faire sans trop comprendre   jusqu'à ce qu'il daigne me donner une explication. Comment ça, s'en aller? Et où ça? Et surtout, pourquoi? Je sens étrangement une certaine colère monter en moi. Il s'en va, et disparaît pendant quatre semaines que je passe sans aucune nouvelles, et voilà qu'il revient et me demande de me préparer pour partir, je ne sais ou, le tout, sans rien m'expliquer. La fatigue toujours présente, l'émotion de le revoir et l'angoisse à son propos qui s'écroule... Tout ça, c'est bien trop d'un coup.


«Attends... C'est tout ce que t'as à me dire?! Tu pars pendant un mois, un mois que j'ai passé entièrement seul, soit plus de vingt nuits que je n'ai pas dormis parce que je me demandais où tu étais passé, et toi, toi, tu reviens et tout ça pour me dire «On s'en va» sans aucune explications? Mais putain de bordel de merde, tu crois pas que t'as autre chose à me dire?!»

Alors que je lui parlais, je m'étais avançais de l'autre côté du lit, en face de lui. Les mains appuyées sur le matelas, je le fixais droit dans les yeux et cherchais quelque chose dans son regard, une lueur que peut-être j'aurais la chance d'apercevoir alors qu'il se rendrait enfin compte de la trouille qu'il m'avait faite et surtout, qu'il comprendrait alors au combien je tenais à lui. Une lueur qui ne vint pas... Ou qu'il ne voulut pas me montrer. Je soupirais et m'effondrais sur le sol. Les deux jambes pliés et légèrement ramenés vers moi, j'appuyais mes bras dessus.

«Bon sang, j'ai cru qu'on te détenait quelque part dans un coin paumé et qu'on te torturait jour et nuit parce que tu t'étais attaqué à plus fort que toi... Alors, évidemment, je me suis dit qu'ils finiraient par venir jusqu'ici...»

Une nouvelle fois je soupirais et passais une main moite sur mon visage avant de me relever tant bien que mal et de me diriger vers la porte pour sortir et aller jusqu'à ma chambre.

«Laisse tomber, je devrais simplement modérer mon imagination... Je vais préparer mes affaires.»

J'allais donc vers ma chambre et attrapais un sac qui traînait dans un coin pour y mettre quelques affaires, rageusement et pourtant silencieusement.
Revenir en haut Aller en bas
Reiji Mutsuyo
Admin
Reiji Mutsuyo


Messages : 306
Date d'inscription : 23/12/2013

Feuille de personnage
Métier: Assassin
Relations:

Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeJeu 20 Mar - 13:46

Bien trop concentrer à trouver un endroit sûr pour Isei, je ne prête presque pas attention à ces, dires, je les écoutes disons... A moitié. Il fallait vite partir et ne pas perdre de temps comme il est actuellement en train de faire.

«Attends... C'est tout ce que t'as à me dire?! Tu pars pendant un mois, un mois que j'ai passé entièrement seul, soit plus de vingt nuits que je n'ai pas dormis parce que je me demandais où tu étais passé, et toi, toi, tu reviens et tout ça pour me dire «On s'en va» sans aucune explications? Mais putain de bordel de merde, tu crois pas que t'as autre chose à me dire?!»

Je continue à remplir mon sac.

«Bon sang, j'ai cru qu'on te détenait quelque part dans un coin paumé et qu'on te torturait jour et nuit parce que tu t'étais attaqué à plus fort que toi... Alors, évidemment, je me suis dit qu'ils finiraient par venir jusqu'ici...»

Si il savait... Mais je ne préférais pas lui répondre et encore moins le regarder, ce n'était pas le moment de s'expliquer, mon seul intérêt pour le moment c'est de l'emmener dans un lieu sûr. Et c'est seulement lorsque mon protégé se dirige enfin vers sa chambre que je trouve le lieu sûr ou l'y cacher jusqu'à ce que ça se calme. Mais je ne l'écrirais pas pour le moment, il paraît que mon pire ennemis lis les pensés et action du forum, ce masque là... M'en souvient plus, donc vous verrez au fil du rp. Si vous le lisez. Une fois donc le sac prêt avec le lieu en tête. Je prends mon sac et rejoins Isei dans sa chambre.

« Prends aussi des couvertures et coussins, on part pour plusieurs nuits. »

Je le coupe avant qu'il ne dise quoi que se soit d'autre, il fallait le rassuré, ce n'est qu'un gamin dans le fond, une fois arrivé je lui expliquerais le peu de souvenir qui me reste de l'accident. Je lui dit alors sèchement sans vouloir être méchant.

« Je t'expliquerai ce qui s'est passé une fois arrivé, nous ne pouvons pas rester ici, plus longtemps. C'est une question de sécurité. »

Sur ces mots, je sors de sa chambre et lance des boules de flammes partout dans l'appartement, surtout sur les murs, et laisse les brises, afin de faire croire à ceux qui en veules à leur vie, que le travail est déjà fait. Je retourne ensuite dans la chambre.

« Tu es prêt? Dépêche toi! »

Je suis nerveux... ça va finir par ce voir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeLun 24 Mar - 10:44

Pas un seul mot... Rien, non, vraiment rien de ce que je n'avais dis n'avait pu l'atteindre. Sans doute étais-je trop ennuyeux pour lui... J'étais certains qu'en fait... Il n'avait quasiment rien écouté de ce que je n'avais dis. Et pour tout dire, ça ne pouvait être autrement. On vous en fait beaucoup des déclarations dans le genre? Impossible d'y rester de marbre, hein? Tu parles. Parfois c'était l'impression qu'il me donnait. Son visage était fait de marbre ou de... de je ne sais quelle foutue matière qui l'aurait empêché de réagir comme n'importe quel être humain!

Enfin... Il fallait dire, qu'humain, il ne l'était plus vraiment. Puisqu'il n'était qu'un cadavre habité par un démon puissant. Je grimaçais à cette idée. Ça avait beau être la vérité... Rien n'aurait pu m'empêcher de... enfin, de... de ressentir ce que je ressentais, quoi. Enfin, bref. Ce n'était pas vraiment le moment d'y penser.

Sans trop savoir ce qui va suivre, j'obéis bien sagement, malgré mes réticences. Je fourrais des vêtements dans mon sac machinalement, sans trop faire attention à ce que je prenais. De toute façon, qui y ferait attention, maintenant qu'on était en cavale? Sûrement pas Reiji. J'avais bientôt terminé quand il passa sa tête à l'intérieur de ma chambre, pour me dire de prendre couverture et coussins, puisque l'on allait «y» passer plusieurs nuits. Haussant un sourcils, je me retourne vers lui, prêt à lui demander encore une fois ce qu'on s'apprêtait à faire.

Bien évidemment, je n'eus pas le temps de placer un mot qu'il me coupait tout de suite la parole. Cette fois, je fronçais les sourcils au ton de sa voix et me contentait de grogner discrètement à sa réponse. C'était loin d'être satisfaisant comme réponse pour l'instant, et j'espérais bien qu'il m'en donnerait de plus amples et surtout de très bonnes pour ce que l'on était en train de faire.

J'attrape donc un autre sac, plus grand, genre, un sac de sport, et y mets la première couverture qui me passe sous la main ainsi que le premier oreiller. Pas besoin de beaucoup plus, je le ferme et le balance lui aussi sur mon épaule avant de revenir vers mon colocataire qui, visiblement, se serait transformé en pyromane durant sa longue absence. Je me protège le visage du bras et parle un peu plus fort, de manière à ce que ma voix passe au dessus du crépitement des flammes qui dévorent l'appartement.

«Mais t'es complètement dingue?! On peut savoir ce qui t'as pris? Comment est ce qu'on va faire, quand on reviendra?! On dormira entre les cendres du canapé et la masse informe de plastiques que deviendra la télé?»
Revenir en haut Aller en bas
Reiji Mutsuyo
Admin
Reiji Mutsuyo


Messages : 306
Date d'inscription : 23/12/2013

Feuille de personnage
Métier: Assassin
Relations:

Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeMar 25 Mar - 13:44

Il ne fallait absolument pas perdre de temps, j'ignorais beaucoup trop de chose pour prendre des risques, mais malgré le faite qu'Isei m'écoute, il ne me facilite pas la tache avec toute ses inquiétudes et questions. Et j'ai beau tenter de le rassurer en lui promettant de lui expliquer tout ça une fois à l'abri. Rien à faire, à croire qu'il ne me faisait pas vraiment confiance. La preuve, à peine je lance des boules de feu pour faire croire au futur agresseur que quelqu'un est déjà passer que mon protégé se met a crier.

«Mais t'es complètement dingue?! On peut savoir ce qui t'as pris? Comment est ce qu'on va faire, quand on reviendra?! On dormira entre les cendres du canapé et la masse informe de plastiques que deviendra la télé?»

Je me met alors vite en colère. D'un ton froid je lui dit alors.

« Isei bordel... Je t'ai dit que je t'expliquerai! Fait moi confiance pour une fois! »

Je soupire et prends les sacs.

« Si je fais tout ça c'est parce que c'est nécessaire. »

Je me dirige vers la porte d'entré gardant tout les sacs sur mon dos et me tourne vers le jeune démon craignant dans le fond qu'il refuse de me suivre. C'est vrais d'un côté... Qui serait assez idiot ou suicidaire de suivre quelqu'un qu'on a pas vu depuis un mois, sans explication ni rien? De plus, il risque d'être fortement déçu quand je suis expliquerai, étant donné que je ne me souveinds pas de grand chose. Je soupire.

« Tout ce que je peux te dire, la maintenant, c'est que tes craintes sont fondés, tu avais plus ou moins vu juste, mais je peux t'expliquer un peu mieux tout ça une fois que tu seras en sécurité. »

Les sacs en main je le regarde et fait un signe de tête.

« Partons maintenant et vite. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeMer 26 Mar - 11:26

J'estimais que le «Pour une fois» n'était pas nécessaire... Ni ce ton froid qu'il avait soudain employé. Certes, je posais des questions, mais ce n'était pas la peine de me parler de cette façon. Quel pauvre crétin irait suivre quelqu'un qu'il n'a pas vu pendant un mois et qui vient le chercher du jour en lendemain sans explication et qui se mets à brûler l'appartement? Sans doute très peu... Encore fallait-il vraiment être idiot pour le faire. Je sais bien que je le suis parfois, mais...

Intérieurement, je ne m'attendais véritablement pas à une telle réplique, aussi, j'étais surpris, dans le mauvais sens, c'était évident. Un grognement m'échappe sans que je ne puisse le retenir, je détourne alors les yeux et laisse une mine renfrognée apparaître sur mon visage. A ce moment là, l'on aurait certainement pu parler de moi comme un gamin capricieux. C'était certes ce que j'avais longuement été, mais depuis que je vivais au près de Reiji, je m'étais juré de changer. J'avais encore un peu de mal parfois...

Je savais parfaitement bien que j'aurais simplement du le suivre sans rien dire, mais après tout, je ne comprenais rien à ce qui se passait. Néanmoins, je le laissais sagement prendre les sacs. Je haussais un sourcils quand il me déclara que c'était tout bonnement nécessaire, insistant par là sur le fait que nous devrions nous dépêcher et penser à partir au lieu de rester sur place.

Je le suivais du regard jusqu'à ce qu'il s'arrête. Personnellement, je n'avais pas encore fait un seul pas dans sa direction, j'étais fixé sur place et je n'avais pas véritablement l'envie de le suivre. J'avais été inquiet, moi aussi. Je m'étais rongeais les ongles durant quatre semaines, les pires de ma vie probablement. Et maintenant...! Bon sang...! J'avais les nerfs, c'était clair. Il soupire de nouveau, c'était déjà la seconde fois en même pas une minute.

C'est là qu'il se décide enfin à m'expliquer très rapidement ce qui a bien se passer. J'avais vu juste? Mes craintes étaient fondées? Il parlait de ce que je lui avais dit un peu plus tôt dans la chambre...? Si c'était le cas... Mon regard s'était baissé et alors que je le relevais lentement vers lui, je comprenais ce qu'il voulait dire, et par conséquent, j'avais une petite idée de ce qu'il avait bien pu subir durant ce mois.

Je fourrais mes mains dans mes poches et grinçais des dents avant de me décider à aller vers lui. Mes poings se fermaient dans les poches de mon jean tandis que je ruminais ce qu'il venait de me dire. Au fond, j'espérais bien que ces types nous retrouveraient. Même si je n'étais probablement pas le meilleur dans l'art du combat, j'avais une volonté d'acier qui m'avait de maintes fois aidée.

Je passais à côté de Reiji, les yeux baissés sur le sol et grommelais un
«On y va» en ouvrant la porte.
Revenir en haut Aller en bas
Reiji Mutsuyo
Admin
Reiji Mutsuyo


Messages : 306
Date d'inscription : 23/12/2013

Feuille de personnage
Métier: Assassin
Relations:

Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeVen 28 Mar - 13:46

La première question qui met venue à l'esprit est: que faire s'il refuse de me suivre? Je me sentirais incapable de l'obliger de force à me suivre. Non je ne suis rien, ni son père, ni son tuteur, je n'ai aucun droit sur lui. La seul chose que je puisse faire s'il refuse de me suivre c'est de rester devant la porte en barricadant les fenêtres et de protéger l'entré, et le protéger de loin quand il sort. Mais ne connaissant pas mon ennemis c'était beaucoup trop risqué, il fallait à tout pris qu'il m'écoute et qu'il me suive! Je commence à stresser, mon cœur bien qu'il soit mort et animé seulement par mon énergie démoniaque, bat de plus en plus vite. Et Isei prend enfin ça décision tout en passant à côté de moi pour ouvrir la porte. Il grommelle.

«On y va»

Je lâche un grand soupire de soulagement et laisse échappé sans que je m'en rende trop compte un sourire à Isei et lui frotte la tête, comme un père l'aurait fait à son fils.

« Merci. »

La porte ouverte, je la franchis et la laisse ouverte tout en lui expliquant.

« Pour faire croire que le travail à déjà été fait. »

Puis nous quittons l'appartement, je surveille tout nos alentours afin d'être sûr que quelqu'un ne soit pas déjà sur notre piste. Puis tout en traçant notre chemin, je tente de masqué notre odeur et éparpille volontairement quelque morceaux de mes vêtements un peu partout au chemin opposé ou nous allons afin de donner de fausse piste. Nous finissons par être à la montagne, les bundocks ne se montre pas, craignant notre auras démoniaque. Puis nous arrivons enfin, au lieu dont j'ai eu l'idée de nous cacher.

Un sorte d'ouverture entre deux montagnes, sombre, une partie de paysage comme tant d'autre, j'y pénètre avec Isei et lorsqu'on en vient à ne plus rien voir autour de nous je touche comme prévu une porte en bois je l'ouvre et s'est qu'une fois que nous sommes entrés toujours dans la pénombre que je finis par m'allumer une boule de feu dans le creux de ma main et tente d'allumer toute les bougies avec succès. Je soupire, et pose les sacs .

« Nous allons nous abriter ici pendant quelque temps, c'est ici que j'ai longtemps habité avant la guerre. »

J'active l'électricité et toute les pièce s'éclaire. C'était tout en bois, un peu semblable à une cabane fait à l'improviste sans lumière sauf les lampes, tout le reste paraissais normal une habitation basique installée sur du bois. Je ferme le nombre inimaginable de serre certaine en acier et d'autre en argent et m'assoie près de la table.

« Assis toi... Je vais t'expliquer ce qui c'est passé. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeJeu 3 Avr - 20:14

Ah... Bon sang... Si il savait... Oh oui, si il savait... Combien ce geste pouvait m'énerver... Ce n'était pas ce mouvement en lui-même que je détestais, c'était plutôt l'attitude qu'il avait quand il le faisait. A quoi est ce qu'il pensait, quand il le faisait? On aurait dit... Bordel... On aurait dit... Un père, avec son gamin. Mais je n'étais pas un gamin. Je ne l'étais plus. Je ne jouais plus depuis que je l'avais rencontré. N'avait-il pas encore compris...?

Sans doute n'avait-il encore rien remarqué. J'en rageais, comme chaque fois qu'une once d'un tel comportement naissait entre nous. Ce n'était pas ce que je voulais. Mais ce n'était vraiment pas le moment. Il fallait oublier ça, et le mettre de côté, encore une fois... A nouveau. Je serrais les poings que je gardais sagement enfoncés dans mes poches. Je le suivais sans plus rien dire, le regard simplement concentré droit devant moi. Malgré la fatigue intense qui m'habitait, la rage de ce qui venait de se passer, et surtout la haine de savoir qu'on avait pu maltraiter Reiji m'animait comme jamais. J'étais à la fois crevé et en même temps, capable d'abattre mes poings sur le premier venu comme jamais, de façon à ce qu'on ne puisse plus jamais le reconnaître. J'étais énervé, bien trop pour quelqu'un qui venait de retrouver son colocataire.

Durant tous le chemin, je tente tant bien que mal de me calmer afin de ne rien montrer à Reiji. Ce n'était vraiment pas le moment de l'ennuyer avec mes états d'âmes. Je le suivais tranquillement, les mains toujours enfoncés dans les poches et le laissais lentement mettre en place ses «pièges». Je ne disais rien, mais en même temps... Si l'ennemi avait été capable de battre mon colocataire, alors je ne voyais pas en quoi ces artifices pourraient nous êtes d'une quelconque utilités. Il serait bien trop intelligent pour tomber ainsi dans le panneau.

Je restais silencieux et ce, même à notre arrivée. La planque avait été bien choisis, en montagne, la brume recouvrait souvent les environs, et puis, la neige pourrait éventuellement recouvrir légèrement l'entrée de la grotte. Entre autre, faisant partie du paysage et n'ayant pas été construit de base par l'homme, elle pourrait facilement passer pour l'antre d'un quelconque animal.

Nous entrions donc, et une fois la lumière allumée, j'en profitais pour faire le tour des lieux du regard. Le principal matériaux était évidemment le bois. Hum.. Quoique, l'acier et l'argent avaient une bonne place aussi. L'endroit était semblable à un abri que l'on aurait construit dans l'urgence et que l'on aurait amélioré petit à petit en y ajoutant des touches de confort, comme l'électricité. C'était plutôt pas mal à vrai dire. Séjourner ici ne serait pas trop difficile à supporter au final. Même si ca ne faisait que quelques minutes que j'y étais.

La voix de Reiji s'éleva, et alors que je ne lui avais pas accordé un seul regard jusque là, mes yeux se posent enfin sur lui. Je reste un moment debout, immobile, à le regarder droit dans les yeux avant de finalement soupirer. Capitulant, j'attrapais une chaise et m'y laissais tomber. J'appuyais mon torse contre le dossier de la chaise et passais une jambe de chaque côté. Ainsi assis sur la chaise à l'envers, je venais poser mes bras sur le haut du dossier pour ensuite y appuyer mon menton.


«Ouais... C'est ça! Explique moi donc comment quelqu'un a pu te battre et te forcer à mettre le feu à l'appartement!»
Revenir en haut Aller en bas
Reiji Mutsuyo
Admin
Reiji Mutsuyo


Messages : 306
Date d'inscription : 23/12/2013

Feuille de personnage
Métier: Assassin
Relations:

Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitimeVen 4 Avr - 22:53

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Quand on s'attire des ennuis...  Empty
MessageSujet: Re: Quand on s'attire des ennuis...    Quand on s'attire des ennuis...  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Quand on s'attire des ennuis...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La renaissance d'une planète :: Hors Rôle Play :: Allez HOP POUBELLE-
Sauter vers: